Pendant deux jours, 200jeunes se sont affrontés sur des terrains de foot sur la place de l’Hôtel-de-ville.
Samedi et dimanche, la place de l’Hôtel-de-ville d’Esch-sur-Alzette s’est transformée en une arène de football ou, plutôt, en quatre arènes dédiées au «street soccer» lors de la douzième édition de la Street Soccer Cup. Au programme, près de 50 équipes de jeunes de 12 à 26 ans se sont affrontées sur des terrains éphémères de type «cage», donc sans sortie.
«Cette année encore, ce fut un grand succès, nous avons même dû refuser des équipes» a souligné Dan Codello, échevin de la Métropole du fer en charge de la Jeunesse. Avec Danielle de la Gardelle, présidente du Centre de rencontre et d’informations pour jeunes d’Esch-sur-Alzette, ou plus simplement «la maison des jeunes», ils ont encore une fois donné l’occasion aux jeunes de se divertir et se défouler tout en apprenant le vivre ensemble. «C’est important pour les jeunes de participer à ce genre d’événement, notamment en termes d’intégration», a souligné Danielle de la Gardelle. Il faut dire que le football rapproche, même si parfois le ton est monté entre les équipes après une défaite. «En plus des éducateurs et de la sécurité, une douzaine d’arbitres confirmés ont tranché les décisions quelquefois délicates lors des matchs», a expliqué Daniel Codello.
Coté terrain, les gestes techniques se sont multipliés dans des cages laissant très peu d’espace aux joueurs. Pour gagner, deux tactiques, jouer sur le physique ou bien sur le collectif.
Deux adversaires et du fair-play
«Il faut jouer avec la tête. On a vu des équipes jouer beaucoup sur le physique, mais je pense qu’il vaut mieux réfléchir et jouer en passe pour gagner», a expliqué Alex Conçalves, maître à jouer des «Santiago». Une tactique qui a fait mouche puisque son équipe s’est hissée en final de la catégorie des 18-26 ans au terme d’une demi-finale qui a vu les «Santiago» s’imposer 8 à 7 après une séance de tir aux buts. «C’était serré!», a confirmé Alex en zone mixte. Après une courte pause, Alex et ses coéquipiers ont affronté l’équipe des «United», emmenée par Leonel Gomes.
Malheureusement, Alex et son équipe se sont inclinés en final 6 à 2 alors que le match était très serré. Mais les Santiago ont péché par excès d’engagement. À 2-2, un Santiago s’est vu infliger un carton jaune, synonyme d’exclusion temporaire, après une faute. Dans la minute suivant cette expulsion, à quatre contre trois sur le terrain, les United ont pris l’avantage. Handicapés par une exclusion temporaire, les Santiago n’ont jamais réussi à reprendre le dessus. Après la déception, Alex et Leonel se sont quand même félicités, fair-play.
Le seul léger bémol lors de cette douzième édition reste le manque d’équipes féminines. «On avait envisagé d’imposer une fille par équipe, mais ça n’a malheureusement pas marché», a souligné Danielle de la Gardelle.
Jeremy Zabatta