L’OLAI doit faire une croix sur la mise en place d’un centre de collecte pour réfugiés au marché couvert.
L’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) a annoncé, par voie de communiqué, qu’il était «malheureusement dans l’obligation d’abandonner le projet de centre de collecte pour des dons destinés aux demandeurs de protection internationale et autres personnes dans le besoin au marché couvert d’Esch-sur-Alzette». Selon la structure étatique, en raison des intempéries, l’humidité a causé des dégâts importants dans l’enceinte de la Maarthal. Les locaux ne peuvent donc pas être utilisés pour installer un centre de collecte et de stockage des dons, ni pour y accueillir des activités en faveur de l’intégration.
Les personnes souhaitant faire un don de vêtements (petites tailles), de jouets ou de matériel de puériculture sont ainsi priées de se rediriger vers le Centre national de collecte et de tri (CNCT) situé à la Cloche d’or, 6 rue François-Hogenberg.
La semaine dernière, Caritas Luxembourg et la Croix-Rouge luxembourgeoise avaient lancé un appel aux dons auprès du public. Les deux institutions recherchent des vêtements d’été, mais aussi d’automne et d’hiver, principalement pour enfants et pour hommes (tailles S et M). Les vêtements – lavés et en bon état – peuvent donc être déposés au CNCT, mais aussi dans les nombreux points de collecte. Après avoir été triés, les vêtements en bon état seront mis à la disposition des demandeurs de protection internationale au sein des foyers d’hébergement, ainsi que de toute personne dans le besoin.
Le Quotidien
[Billet] Un fiasco eschois
Ah… le marché couvert d’Esch. On ne l’aura pas beaucoup vu, mais il aura fait couler beaucoup d’encre.
Présenté à la presse début 2014 en compagnie du conseil échevinal, puis inauguré le 6 décembre de la même année avec six bons mois de retard, le marché couvert eschois fermait définitivement ses portes en avril 2015. Jamais le concept n’aura trouvé son public et les quelques commerçants qui y ont travaillé sont tous partis furieux. Exaspérés contre un investisseur dont personne n’a compris la démarche. Pourquoi, après avoir investi tant d’argent, s’est-il totalement désintéressé du projet, jusqu’à le laisser mourir ? Particulièrement discret, celui-ci n’a jamais voulu s’expliquer sur ce fiasco intégral.
Pour enfoncer le clou, on apprend que les fortes pluies ont causé à l’intérieur des dégâts tels que le projet de le transformer en centre de collecte pour des dons doit être abandonné à son tour. Malgré les grands travaux réalisés, les lieux sont donc inexploitables… Une bérézina incompréhensible.
Erwan Nonet