Accueil | Luxembourg | En 2024, le centre pour l’égalité de traitement a reçu 197 nouvelles demandes

En 2024, le centre pour l’égalité de traitement a reçu 197 nouvelles demandes


L’équipe du CET a remis son rapport annuel au gouvernement et à la Chambre des députés.

Le Centre pour l’égalité de traitement (CET) a présenté son bilan pour l’année 2024, révélant une activité soutenue en matière de lutte contre les discriminations.

Lundi, le centre pour l’égalité de traitement (CET) a remis son rapport d’activité pour l’année 2024. On apprend ainsi que durant la période du 1er janvier au 31 décembre 2024, l’institution luxembourgeoise a reçu 197 nouvelles demandes. Au total, 222 dossiers ont été traités. L’enquête dévoile également que 31 % des requêtes ont été déposées par des femmes et 37 % par des hommes. Les 32 % restants provenaient d’organisations.

La majorité des requêtes a été soumise par des personnes âgées entre 41 et 50 ans. 22 % des dossiers proviennent de personnes ayant la nationalité luxembourgeoise. En général, 42 % de comptes rendus ont été introduits par des ressortissants de l’UE, contre 14 % de pays tiers.

Concernant le motif de discrimination, la catégorie «autres» passe à nouveau, comme en 2022, à la première place avec 49 cas. Cette catégorie regroupe notamment les motifs de discrimination interdits pour lesquels le CET n’est pas compétent (par exemple la nationalité). L’origine ethnique (44 cas, 20 % des cas) se trouve en deuxième place (1re en 2021 et 2023). Elle précède le handicap (40 cas, 18 % des cas). Il s’agissait du premier motif entre 2012 et 2020.

L’emploi et l’accès aux biens et services sont les catégories prédominantes avec 34 % et 33 % des cas. Dans 28 % des cas, le CET a pu résoudre le problème, conseiller la personne ou l’orienter vers un autre service. C’est ainsi que 21 % des dossiers n’ont pas pu être clôturés au 31 décembre 2024. Dans 14 % des dossiers, il n’a pas pu constater de discrimination. Dans 10 % des cas, le centre pour l’égalité de traitement n’a pas eu le droit d’intervenir en raison de procédures judiciaires en cours ou parce que la nationalité était à l’origine de la discrimination.

Pour rappel, le centre pour l’égalité de traitement a été créé par la loi du 28 novembre 2006. Exerçant ses missions en toute indépendance, il a pour objet de promouvoir, d’analyser et de surveiller l’égalité de traitement entre les personnes sans discrimination fondée sur l’origine ethnique, le sexe, l’orientation sexuelle, la religion, les convictions, le handicap ou l’âge.