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Elysis à Esch : aux petits soins pour les seniors


A l'instar de la maison Elysis du Kirchberg, celle d'Esch sera spacieuse, chaleureuse et encore plus novatrice. (Photo archives Fabrizio Pizzolante)

Elysis, spécialiste de l’accueil des seniors, va ouvrir une structure en partenariat avec la commune d’Esch-sur-Alzette.

Plus de 120 chambres, 170 professionnels de la santé, 140 places de parking, un espace de promenade adapté à la rééducation… La maison de soins Elysis annoncée à Esch-sur-Alzette a tout pour séduire. La structure sera bâtie sur un terrain voisin de l’avenue de la Paix, entre le boulevard Churchill et le boulevard Charlotte.

Le partenariat avec la commune eschoise – bail emphytéotique pour 50 ans renouvelable – a été conclu jeudi matin. Les travaux seraient achevés d’ici moins de trois ans. « Je ne m’aventure jamais sur ce genre de date, lance Alvin Sold, le président du conseil d’administration de l’ASBL Elysis. Mais le projet est bien ficelé. Les études de faisabilité ont été lancées dès mars 2015. Notre maison de soins du Kirchberg, bâtie en 2002, connaît un franc succès (NDLR : plus de 800 prises en charge). Celle d’Esch-sur-Alzette sera encore plus moderne ! » La modernité, ici, n’est pas qu’un concept matériel. Il s’agit surtout d’innovation sociétale, dans la façon d’aborder la vieillesse.

Repenser la façon d’aborder la vieillesse

« Nos maisons de soins ne sont pas des maisons de retraite », résume Alvin Sold. Pas de blouse blanche, des espaces ouverts, une stimulation intellectuelle et créative des résidents par une pléiade d’ateliers… « Nous employons des ergothérapeutes, des kinésithérapeutes, des assistants familiaux , détaille Évelyne Guillot, la directrice d’Elysis. Notre structure, notamment sous l’impulsion de John Castegnaro, est née par la seule volonté de rompre avec l’approche habituelle de la vieillesse. Nous poursuivons cette mission sans relâche. »

Les résidents vivent dans le même étage d’une vingtaine de chambres, avec une vie sécurisée sans être balisée. Elysis est toujours partant pour faire découvrir des traitements de pointe, comme la musicothérapie ou la thérapie animalière. Ce n’est pas encore la Californie, où les patients souffrant de dépression guérissent en nageant avec les dauphins, mais on n’en est pas loin !

La directrice annonce des tarifs « qui seront bien placés sur le segment ». La commune d’Esch-sur-Alzette, de son côté, accueille Elysis comme un nouvel atout cohérent pour son développement.

Hubert Gamelon