La commune de Dudelange et l’université du Luxembourg ont signé hier une convention de coopération.
C’est une première au Grand-Duché. Une commune, en l’occurrence Dudelange, et l’université du Luxembourg ont signé hier une convention-cadre de coopération. À quoi servira-t-elle?
Selon Dan Biancalana, le bourgmestre de la Forge du Sud, elle aura pour mission de «favoriser des travaux de recherche scientifique sur des thématiques précises, qui concernent la ville de Dudelange et qui entrent dans le champ de recherche de l’université».
Six thématiques
Ces thématiques portent notamment sur six domaines de travail : l’histoire et les problématiques actuelles des migrations; la photographie et le cinéma; le développement et l’aménagement urbain, le secteur de la logistique; le secteur des technologies de la santé; le secteur de l’enseignement.
La convention implique également une collaboration dans le domaine culturel, dans le cadre notamment du projet régional «Esch 2022, capitale européenne de la culture», et «un engagement pour favoriser l’organisation de manifestations culturelles, sportives, scientifiques de l’université du Luxembourg, sur son territoire, et à y collaborer activement». Mais alors, pourquoi cette première à Dudelange?
Selon Dan Biancalana, c’est parce que «cette convention, qui a été adoptée par le Conseil de gouvernement et le conseil communal à l’unanimité, n’est que la finalité d’un partenariat existant depuis de nombreuses années».
Une future «maison des chercheurs»
Et Stéphane Pallage, recteur de l’université du Luxembourg, de confirmer : «Elle va sceller le pacte déjà existant entre Dudelange et l’université.» Le recteur précise également que la convention souligne la volonté des deux parties (Dudelange et l’université) d’«étudier la possibilité d’étendre le parc de résidences universitaires sur le territoire de la ville».
Une future «maison des chercheurs», composée de neuf logements est actuellement en travaux rue du Parc et devrait loger des étudiants doctorants et des chercheurs en 2018. La convention, signée pour une durée initiale de trois ans, précise en outre que la ville y consacrera la somme de 20 000 euros pour l’année 2019.
Le Quotidien