Du 3 janvier au 18 décembre 2024, ce polluant indicateur du trafic routier a été mesuré dans 130 points à travers le pays.
L’administration de l’Environnement a mené la 6e campagne nationale de mesure du dioxyde d’azote (NO₂). Pendant plusieurs mois, ce polluant indicateur du trafic routier a été mesuré dans 130 points à travers le pays. Comme les années précédentes, aucun des emplacements n’a dépassé la valeur limite de 40 µg/m³. La valeur la plus élevée a été mesurée à Echternach et s’élève à 32 µg/m³, un chiffre en deçà du seuil réglementaire. La majorité des sites respectent déjà la future valeur européenne de 20 µg/m³. Celle-ci sera obligatoire à partir de 2030.
D’après ce rapport, une tendance à la baisse des concentrations moyennes annuelles de NO₂ a été observée au Luxembourg, grâce notamment à la modernisation du parc automobile, à la progression des véhicules électriques, et au recours partiel et persistant au télétravail.
Cette campagne a également mis en lumière des fluctuations saisonnières significatives. En effet, un pic a été relevé durant la seconde moitié de janvier. Ceci était en lien avec une situation météorologique peu favorable à la dispersion des polluants (vents faibles, inversions thermiques, faible pluviométrie). A contrario, des niveaux particulièrement bas ont été observés fin août, pendant la période des vacances scolaires, en raison de la baisse du trafic.
Les zones les plus exposées restent toujours les agglomérations denses et les axes routiers fréquentés, notamment dans le sud du pays, mais aussi dans certaines villes situées à l’est du pays. Si les résultats sont positifs, des efforts restent tout de même à faire dans les zones qui ne respectent pas encore la future norme de 20 µg/m³.