Une exposition documente le fléau des déchets sauvages en pleine nature, dans le but de sensibiliser l’opinion publique.
L’artiste Jessica Theis a photographié tous les déchets sauvages que les hommes laissent derrière eux dans la nature : comme des baignoires, dont certains n’hésitent pas à se débarrasser au fond des forêts, d’innombrables saletés que des indélicats abandonnent après un barbecue, ou encore les mégots et canettes balancés par les vitres des voitures. En prenant ces photos, réunies dans l’exposition «1001 Tonnen» qui se tient actuellement à l’Aalt Stadhaus, Jessica Theis tente de comprendre pourquoi les gens se comportent ainsi et manifestent si peu de respect pour leur environnement.
Scandalisée par tous ces déchets qui dénaturent un bien commun précieux et fragile, elle a décidé de creuser le phénomène plus en profondeur. C’est ainsi que des réflexions ont été menées avec des professionnels de la thématique et des recherches de statistiques, sur la psychologie et la réalité quotidienne autour de la pollution environnementale ainsi que sur les moyens de la combattre ont été conduites.
Outre la nécessité de documenter des comportements répréhensibles, le projet «1001 Tonnen» entend contribuer à une prise de conscience du grand public avec la création d’un livre. Il est également prévu d’organiser des expositions en plein air, une campagne de sensibilisation le long des autoroutes, une journée d’action ainsi qu’une exposition itinérante avec des ateliers pour les écoliers de tout le pays.
Jusqu’au 15 avril, du lundi au samedi de 10 h à 18 h, au 1er étage de l’Aalt Stadhaus. Entrée libre.