À côté de l’école ménagère qui accueillera l’École internationale, le quartier est en pleine mutation. Voici à quoi il ressemblera bientôt.
C’est ce vendredi qu’aura lieu la première des sept journées d’inscriptions pour l’École internationale de Differdange qui ouvrira la rentrée prochaine dans des locaux provisoires. Le ministère de l’Éducation nationale attend les parents ce vendredi après-midi (de 14h à 17h) dans l’ancienne école ménagère (Aal Haushaltungsschoul) située dans la rue Victor-Hugo, à deux pas de l’hôtel de ville.
Cet endroit, justement, est d’actualité. C’est ici que se dressait jusqu’en 2013 l’église Notre-Dame-des-Douleurs qui a dû être démolie en raison d’un mouvement de terrain causé par la construction d’une résidence en contrebas. À présent, c’est un simple parking qui a pris la place de l’édifice religieux, mais sa présence n’est que provisoire.
« Nous avons lancé le concours pour remodeler cette place de l’ancienne église », explique le premier échevin de la commune, Erny Muller (LSAP). Aux architectes, maintenant, de présenter leurs idées, mais des impératifs sont à prendre en compte : «Le projet devra comprendre un bâtiment administratif, une école et une maison relais qui devront s’incorporer dans l’école ménagère» , précise l’élu.
Un petit amphithéâtre, pas de chapelle
Un pont permettant de passer au-dessus de l’avenue Charlotte et donc de rejoindre le parc du château devrait également être construit. Sous la place, un parking souterrain de 140 places sera creusé.
Puisque le centre culturel, la Aalt Stadhaus, est tout près, la place devra également devenir un lieu de culture. « Nous voulons créer une sorte de petit amphithéâtre », avance Erny Muller. Des œuvres d’art devraient également y être installées.
L’idée de la construction d’une chapelle commémorative semble être aujourd’hui abandonnée. Elle avait été émise lors de la destruction de l’église. Dans le meilleur des cas, le parking et le bâtiment administratif seront opérationnels d’ici trois ans. Pour le reste, il faudra encore attendre un peu.
Erwan Nonet