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Développement durable : Belval va avoir de l’énergie à revendre


Les toits de Belval vont servir à fabriquer de l'énergie verte. (illustration Didier Sylvestre)

Faire du Luxembourg un pays plus propre et surtout beaucoup plus autonome au niveau de la consommation énergétique. Un plan plus qu’un objectif, basé sur l’étude Rifkin, très ambitieux. Belval va faire office de projet pilote.

La question de l’autonomie énergétique du Luxembourg était l’objet d’une conférence de presse, jeudi matin au ministre du Développement durable. On passerait ainsi de 3,6% de production nationale d’énergie verte (éolienne, solaire etc) par rapport à la consommation totale à 70% d’ici 2050. Rien que sur le volet panneaux photovoltaïques, pour donner une idée, cela représente 3 000 terrains de football à installer ! Comment faire ? Poursuivre et amplifier les efforts accomplis depuis quinze ans. Avec, en tout premier lieu, l’impératif de consommer moins, donc d’assainir les vieux bâtiments publics. Et ça marche : le lycée Athénée, récemment rénové, consomme 50% d’énergie en moins désormais !

Une fois cet effort acquis, il faut nourrir les bâtiments en énergie verte. En achetant de l’énergie propre à l’importation. Et en la fabriquant aussi. En cela, Belval fait office de projet pilote : 4,3 millions d’euros vont être investis sur cinq bâtiments (Rockhal, lycée, maison du savoir et des sciences, maison de l’innovation) ces prochaines années. Pour une production estimée à 2 millions de kwh par an. Soit l’équivalent de la consommation énergétique de plus de 500 ménages. À suivre !

Hubert Gamelon