Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Dans le cadre de la journée internationale de la Terre nourricière, ce lundi 22 avril, les CFL communiquent sur l’installation de ruches en Ville, afin de favoriser la biodiversité.
Ne soyez pas étonné si vous apercevez, depuis la fenêtre de votre train, des hommes recouverts de la tête au pied d’une combinaison blanche et noire près de ruchers. Les CFL viennent en effet d’accueillir quatre ruches exploitées par la structure familiale Honapi, sur un terrain situé aux abords du funiculaire de l’arrêt ferroviaire Pfaffenthal-Kirchberg (ligne Luxembourg – Troisvierges – Gouvy).
À cause du réchauffement climatique, de l’usage de pesticides, du déclin de la biodiversité ou encore des méfaits du Varroa (acarien
parasite) et du frelon asiatique, les abeilles sont fragilisées, expliquent les CFL. Pourtant, elles sont indispensables à notre écosystème et à la sécurité alimentaire par leur pollinisation.
Grâce à cette action menée avec l’administration de la Nature et des Forêts et la Ville, les quelque 50 000 à 60 000 abeilles par ruche seront protégées et fabriqueront un miel local et bio. En effet, la ville de Luxembourg est une commune sans pesticides, et le site concerné est bordé d’essences d’acacias.
Si les CFL ont annoncé cette action ce 22 avril, ce n’est pas sas raison : les Nations unies ont décidé que cette date serait consacrée à la Terre nourricière. L’idée étant d’inciter à l’action en faveur d’une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète.
