Aucune échéance n’a été fixée concernant la délocalisation du centre d’accueil pour toxicomanes.
Début mars, lors d’une entrevue entre les représentants du ministère de la Santé et ceux de la Ville, les deux parties se sont mises «d’accord sur l’opportunité de mener des réflexions sur une potentielle délocalisation du centre d’accueil pour toxicomanes Abrigado ainsi que de mettre en place une nouvelle structure destinée exclusivement aux femmes toxicodépendantes».
Un peu plus d’un mois plus tard, où en est-on? Dans sa réponse à une question parlementaire du député déi gréng François Benoy – également conseiller communal à la Ville –, la ministre de la Santé, Paulette Lenert, souligne que «l’entrevue en question servait dans un premier temps à s’accorder sur la nature des prochaines mesures à mettre en place à Luxembourg» avant d’indiquer qu’«à ce stade, il n’était pas possible de se prononcer sur les échéances de la mise en œuvre de ces mêmes mesures».
Par ailleurs, la ministre de la Santé rappelle que lors de cette réunion de début mars, «la Ville de Luxembourg a également fait part de son intention de renforcer son engagement au niveau du programme « Housing First », dont le développement figure dans le plan d’action gouvernemental 2020-2024 en matière de drogues d’acquisition illicite et de leurs corollaires»
Le Quotidien