Les trois sites ArcelorMittal de Rodange, Differdange et Belval se sont vu renouveler leur certification ResponsibleSteel.
Les sites sidérurgiques tentent aussi de montrer patte blanche en termes d’écologie et de responsabilité environnementale. Ce n’est pas simple, mais il y a trois ans, les sites d’ArcelorMittal de Rodange, Belval et Differdange avaient reçu leur certification ResponsibleSteel. Cette certification vient d’être renouvelée pour les trois prochaines années au terme d’un audit approfondi, a annoncé le groupe sidérurgique par voie de communiqué. L’acier est le matériau le plus utilisé au monde et les secteurs des transports, de l’automobile, des infrastructures, de l’emballage, du bâtiment, de l’énergie et de l’électroménager exigent de plus en plus de matières premières d’origine responsable. ResponsibleSteel, premier programme mondial de certification des approvisionnements en acier, vise à répondre à ces préoccupations.
Il y a trois ans, les sites luxembourgeois faisaient partie de la toute première vague de certification au monde. Elle reconnaissait leurs efforts pour inscrire leurs processus dans une démarche responsable, qu’il s’agisse de l’impact environnemental ou de l’impact sur les communautés et sur les salariés. Depuis 2021, le travail s’est poursuivi. La certification repose sur 13 principes fondés sur une série de critères. Les sites à certifier doivent y répondre de façon exemplaire et se prêter à un audit détaillé mené par un organisme tiers. La décision finale est prise par un comité de certification indépendant.
L’analyse en profondeur des sites prend en compte le mode de production et la gestion des terrains, des coproduits, du lieu de travail de tous les salariés, de leur sécurité, mais aussi la gestion de la relation avec les parties prenantes externes, la bonne communication sur les activités et la transparence avec le public. Aujourd’hui, les sites luxembourgeois développent 13 projets majeurs en réaction à l’audit ResponsibleSteel. Des plans d’action concrets comme le lancement d’une étude sur l’impact des bruits et vibrations auprès des riverains des sites et un nouveau plan de gestion des déchets et coproduits, comprenant l’inscription de leur revalorisation durable dans les contrats avec les prestataires et un meilleur suivi de leur cycle de vie avec pour objectif de 100 % de coproduits revalorisés en 2030.