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Crassier de Differdange : des activités non autorisées à régulariser


Il a été confirmé que des activités non autorisées sont actuellement en cours dans une des sept zones de décharge sur le crassier. (illustration DR)

Le dossier des décharges non autorisées sur le crassier a été évoqué devant une commission parlementaire, mercredi à la Chambre.

La ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg et les responsables de l’administration de l’Environnement ont confirmé aux membres de la commission parlementaire compétente que des activités non autorisées sont actuellement en cours dans une des sept zones de décharge sur le crassier situé entre Differdange et Sanem. Il s’agit d’activités «temporaires» de dépôt sur la surface 5 (voir carte ci-dessus).

Une procédure de mise en conformité a été lancée à l’encontre de l’exploitant du site ArcelorMittal afin de livrer les éléments nécessaires à la légalisation de ces activités temporaires, a précisé le communiqué publié par la Chambre.

Pour la même surface, une demande est en cours afin d’en faire à terme une décharge pour déchets sidérurgiques. La procédure d’évaluation des incidences sur l’environnement est en cours, mais les autorités sont en attente des études nécessaires qu’ArcelorMittal doit leur livrer. La ministre a expliqué que les procédures n’avançaient pas aussi vite qu’elle le souhaiterait».

Les députés veulent plus de contrôles

Une deuxième procédure de ce type est en cours pour l’installation d’une future décharge pour déchet inerte (sur la surface 4 sur la carte). Actuellement, il n’y a pas d’activité dans cette zone.

«La ministre compte profiter des discussions en cours pour faire avancer les dossiers. Elle reconnaît que le crassier constitue «un problème environnemental que nous n’avons pas les moyens de résoudre rapidement». À terme, l’objectif est de trouver un concept d’assainissement général, a-t-elle encore avancé.

Les députés se sont également intéressés aux eaux de percolation (présentes dans une ancienne décharge dite «Lamesch» sur la surface 3 sur la carte) ainsi qu’à l’éventuelle pollution des courants naturels.

Le crassier se compose de différentes décharges (notamment de boues, scories et réfractaires des hauts-fourneaux) et constitue un résultat historique de la production industrielle et surtout sidérurgique de la région. Les responsables de l’administration de l’Environnement ont exposé aux députés la composition des déchets dans les 7 zones du crassier et les ont informés sur les différentes analyses et autorisations d’exploitation afin de leur donner une vue d’ensemble sur la problématique. Les députés ont, entre autres, encouragé les responsables à intensifier les contrôles sur place.

LQ

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