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Covid : quelles répercussions sur la vie des Luxembourgeois ?


La pandémie avec son cortège de mesures aura bouleversé la vie des Luxembourgeois dans tous les domaines. (photo archives Editpress)

Un rapport du Liser fait état ce jeudi de l’impact qu’a eu la pandémie, pendant et après le confinement, sur la vie des Luxembourgeois. Il est la synthèse des résultats de l’enquête Socio-Economic Impact lancée au printemps 2020.

Depuis un an, la vie quotidienne des Luxembourgeois a été bouleversée par la pandémie : dans la sphère privée ou du travail, les impacts socio-économiques de la pandémie sont bien réels.

Grâce à toutes sortes de mesures économiques, explique en substance le Liser, les répercussions de la pandémie sur le chômage et la situation financière des ménages ont été limitées. Néanmoins, la crainte de perdre leur emploi et leurs revenus est bien présente. Crainte qui pourrait se renforcer à l’avenir si la situation de crise venait à perdurer.

Les ménages ont passé le plus clair de leur temps chez eux, les employés s’étant retrouvés en télétravail quand leur profession le permettait. Les activités à l’extérieur de la maison, comme les activités sociales et la visite des magasins, ont été remplacées par les activités domestiques, les soins et les tâches scolaires des enfants, explique le Liser. Cette promiscuité a augmenté le stress des ménages.

Une deuxième enquête va être lancée

Il semblerait, selon les réponses subjectives des hommes interrogés que, grâce au travail à domicile et à une plus grande flexibilité, ils ont pu contribuer davantage aux activités du ménage qu’avant la pandémie. Les conséquences sur les inégalités entre les sexes seraient donc mitigées. Même si ce sont les femmes, en particulier dans les ménages avec des enfants en bas âge, qui ont vu une réduction plus importante de leurs activités extrafamiliales que les hommes.

Enfin, plus la pandémie avec ses gestes barrières se prolonge, explique encore le Liser, et plus le risque est grand que les gens développent un comportement d’aversion pour les personnes ou les foules qui pourrait nuire à la vie sociale et aux objectifs de mobilité durable.

La deuxième vague de l’enquête, qui devrait être lancée en mars 2021, pourrait permettre de mieux comprendre les implications à moyen terme de la pandémie et des mesures de confinement.

LQ