Le roi Gambrinus redressé et qui fait face au consommateur, un lettrage plus appuyé, l’apparition de la mention «Depuis 1937»… L’identité visuelle de la Battin change… un peu.
« Ce n’est pas une révolution, mais une évolution. » Ce message a été répété à de nombreuses reprises, mardi, par l’état-major de Battin lors de la présentation de la nouvelle identité visuelle de la marque. Concrètement, le roi Gambrinus a été redressé et fait désormais face au consommateur, le lettrage Battin a été renforcé, la mention «Depuis 1937» (NDLR : année de naissance de la bière) et des médailles font leurs apparitions sur les étiquettes. Sur les packs, la photo présente depuis 2011 a disparu.
«La bière préférée des résidents»
«Ces évolutions sont discrètes, convient Eymeric Germain, brand manager de Battin, car notre objectif n’était pas de déstabiliser les consommateurs, mais de faire ressortir les valeurs intrinsèques de la marque que sont la qualité, l’authenticité et le savoir-faire». Frédéric de Radiguès, le directeur général de la Brasserie nationale, qui possède Battin depuis 2004, confirme : «Notre volonté était de faire ressortir le caractère artisanal et naturel de la Battin. C’est réussi.»
Cette nouvelle identité visuelle est effective depuis cette semaine dans l’usine de production de Bascharage et le consommateur devrait très prochainement la découvrir sur tous les formats de la marque. Par ailleurs, les Battin spéciales (Blanche, Fruité, Extra et Triple) seront désormais en pack de quatre, et non plus en pack de six, en gardant le même prix à l’unité (la Grambinus restera, elle, vendu en pack de 6). «Cela va permettre d’accentuer le côté dégustation de la bière préférée des résidents selon les différents sondages, souligne Georges Lentz Jr., l’administrateur délégué de la Brasserie nationale. La Battin est un lubrifiant social. On la boit rarement seul. On la partage avec d’autres et on passe un bon moment.»
Les responsables de la Brasserie nationale ont également annoncé qu’il y aurait «de nombreuses surprises cette année» autour de la Battin. À suivre…
Guillaume Chassaing