Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Vendredi, Pim Knaff, échevin de la commune d’Esch-sur-Alzette, a été élu président du groupement européen de coopération territoriale (GECT) Alzette-Belval.
Responsable à la promotion économique, des relations internationales, des jumelages, de la coopération transfrontalière et de la culture au sein de l’administration de la commune de la Métropole du fer, Pim Knaff exerce la fonction de président du GECT Alzette-Belval depuis lundi, et ce, pour une durée de 2 ans. Jusqu’à présent, il assurait la première vice-présidence du GECT et a ainsi pris la relève de son versant français Thierry Hegay. Les statuts prévoient une présidence qui alterne entre le versant français et le versant luxembourgeois tous les deux ans.
Actuellement, le GECT Alzette Belval met l’accent sur le projet transfrontalier Esch 2022 – capitale européenne de la culture, ainsi que sur un autre projet phare, celui de la mission de préfiguration de l’IBA Alzette Belval dont l’idée est d’engager une IBA (Internationale Bauausstellung) sur la période 2022-2032 permettant de révéler avec succès des concepts créatifs et innovants dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou du développement territorial. Pour le territoire Alzette Belval et le GECT Alzette Belval, «cet outil représente un moyen supplémentaire et unique en vue de structurer cette agglomération transfrontalière et d’intégrer aussi bien des projets architecturaux et urbanistiques communs, que des projets situés de part et d’autre de la frontière».
170 km2 d’action
Le GECT s’étend sur une zone de 170 km2 à Alzette Belval, au nord de la Moselle, à la frontière des deux pays et comprend quatre communes du côté luxembourgeois (Esch-surAlzette, Sanem, Mondercange, Schifflange) et 8 du côté français, toutes membres de la Communauté de Communes du Pays-Haut Val d’Alzette (CCPHVA), ainsi que les États luxembourgeois et français. La zone compte presque 100 000 habitants. Le groupement européen de coopération territoriale constitue une plateforme de décision rassemblant les instances impliquées dans des projets d’aménagement du territoire. Cette structure permet aux organes publics et privés des différents États membres de coopérer, une mission qui devient d’autant plus importante dans le cadre de grands projets transfrontaliers.
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