Luxembourg-Split : le vol devait être de tout repos pour cette famille luxembourgeoise, mais elle a dû faire face à quelques imprévus…
Au départ du Findel, cette famille de Luxembourg-Belair était prête, depuis des semaines, à passer de superbes vacances. Et elles le furent, même si l’absence d’harmonisation des contrôles sanitaires dans l’UE (Croatie) et avec les pays tiers voisins (Bosnie) a changé un peu la donne. Récit.
La mère de famille raconte : «Nous avons rencontré une première difficulté. Il faut savoir qu’en Croatie, en dessous de 12 ans, les enfants n’ont pas besoin de montrer un test négatif au Covid ou un pass vaccinal au Findel. Ma fille a eu ses 12 ans cinq jours avant le voyage. Elle n’était donc pas vaccinée et devait produire un test négatif de 48 heures en amont. Avant le départ, nous sommes allés le samedi au site Bouillon (Luxembourg-Hollerich) pour faire un test sans rendez-vous», relate la mère de famille.
La moitié de la famille dans l’avion
La suite ? Le jour du départ était un dimanche. «Je suis restée avec ma fille dans l’aéroport en espérant que le résultat arrive, alors que mon mari et ma deuxième fille, la plus jeune, se trouvaient déjà dans l’avion prêt à décoller…, explique la mère de famille. Je vérifiais toutes les dix minutes si le résultat arrivait en ligne jusqu’au moment où l’embarquement a été fermé. On s’est dit tant pis et on a trouvé une autre solution, à savoir un vol qui passait par Francfort, à 14h. Mais il fallait qu’on achète un autre billet et qu’on suive un autre parcours pour se rendre en Croatie», explique la mère de famille. Pourquoi ne pas avoir fait un test au Findel où il y a bien un centre de dépistage ? Eh bien, parce que le dimanche il n’ouvre qu’à 8h (7h les autres jours) et que la famille devait procéder aux formalités d’enregistrement avant cet horaire.
Par chance, ce jour-là, il y a eu du brouillard et le décollage de l’avion a été retardé. À la faveur de ce contretemps, la maman et sa fille aînée se sont précipitées au centre de dépistage de l’aéroport dès son ouverture à 8h. «On a fait un test Covid rapide en passant devant tout le monde et je remercie pour leur bonté toutes ces personnes que nous avons doublées. Ensuite on a couru jusqu’à l’enregistrement et demandé à se faire rouvrir le vol. On a exceptionnellement réussi à se faire embarquer – merci à Luxair ! – et on a dû passer la douane et tous les contrôles en disant qu’il s’agissait d’une urgence. Tout le monde a été coopératif et compréhensif et on a réussi à monter dans l’avion. Ouf, et merci aussi au brouillard !»
Et la mère de famille d’ajouter : «Le Large Scale Testing est une très bonne chose, mais quand on décolle un dimanche, il y a vraiment un très grand délai avant d’avoir les résultats…» Car oui, la famille a fini par recevoir «le résultat le lundi à 13h, par SMS, alors que le test avait été fait le samedi matin».
Croatie : contrôles et… libertés
Dans l’avion, tout le monde porte le masque, à part lors du service de la collation, mais forcément il n’y a pas de distanciation physique. Sinon, les hôtesses de l’air de Luxair veillent au grain et rappellent à l’ordre quiconque ne porte pas son masque. La compagnie aérienne est pointilleuse à ce sujet.
À l’arrivée en Croatie, il faut, à bord, s’enregistrer au préalable en ligne, être prédéclaré auprès des autorités croates, télécharger les documents attestant sa négativité face au virus ou son passeport vaccinal et dire précisément où l’on compte séjourner et mentionner quelles villes on entend visiter. «Une fois dans les Balkans, la douane scanne la carte d’identité, enregistre l’arrivée sur le territoire et revérifie le certificat négatif, poursuit la mère de famille. Cela dit, avant le contrôle douanier, il y a un fort afflux de touristes du monde entier et les distances ne sont pas forcément respectées. Après, il fait très chaud en Croatie et personne ne porte de masque, à part dans les épiceries, les supermarchés, etc., mais personne ne viendra te dire de mettre un masque. Tout se passe en extérieur, donc c’est sans masque.»
Quant au retour au Findel, rebelote, il a fallu faire passer un test à l’aînée, puisque le Luxembourg l’exige à partir de 12 ans. «Alors, on a trouvé un centre de test Covid à Split. La somme payée était relativement modique, car la moitié du montant est pris en charge par l’État croate si l’on réside plus de trois jours en Croatie. On a donc payé 75 kunas (NDLR : la monnaie croate) par tête. Après le test de dépistage, on reçoit un papier attestant la négativité au test et un QR code pour une durée de 48 heures, et enfin on peut se présenter à l’embarquement.»
Mais rassurez-vous, au final, ces contraintes n’ont pas empêché la petite famille d’apprécier son séjour : «Les paysages sont splendides, la mer exceptionnelle, très chaude et claire, mais il faut aimer les plages de galets. C’est très varié entre le Nord et le Sud. La côte est superbe et il existe une ambiance très familiale dans les villages, à part à Split où c’est plus festif.» L’essentiel est sauf.
Claude Damiani
D’autres règles en Bosnie (hors UE)
La famille s’est aussi rendue en Bosnie-Herzégovine (hors-UE) où règnent encore d’autres règles, comme le raconte la mère de famille, qui témoigne, de retour de vacances : «On fait la queue pendant très longtemps, et c’est un vrai problème pour les Croates notamment. En Bosnie, les enfants de plus de 7 ans doivent avoir un test Covid négatif. Mais le douanier a été clément par rapport à nos deux enfants, car on lui a expliqué qu’on venait visiter Mostar et qu’on rentrait ensuite.» Le temps de savourer cette magnifique ville durement touchée par la guerre.
Il faut réouvrir l’université du Luxembourg et arrêter l’enseignement à distance ! Les étudiants sont vaccinés mais certains profs se sentent si bien dans le Homeoffice qu’ils continuent toujours! Nous les étudiants nous devenons fous à la maison juste parce que certains profs veulent éviter les bouchons!!