Le premier Caritas Forum a eu lieu cette semaine, en vue d’améliorer l’accès aux soins des plus précaires.
Ce nouvel évènement de Caritas remplace le Sozialalmanach, lequel a servi pendant 15 ans d’instrument de dialogue avec les décideurs politiques, la société civile et l’économie. L’objectif du Caritas Forum reste le même : traiter une thématique sous différents angles et créer un fonds sur base de réflexions, analyses, expériences et exemples, dans lequel puiser. La première édition, organisée sur deux jours, a porté sur les liens entre inégalités sociales et le risque de maladies.
Des représentants du secteur médical, des services sociaux, de la politique et de la société civile ont eu la possibilité de discuter des lacunes qui existent dans la prise en charge médicale des personnes défavorisées au Luxembourg et comment y remédier. Parmi les idées évoquées, notons la volonté d’une collaboration plus étroite avec, par exemple, la présence dans chaque service d’urgence d’un assistant social et de personnel médical dans les services ambulatoires de rue, ainsi que le développement de services de soins de proximité multidisciplinaires.
Plus d’universalité
Les participants ont aussi plaidé pour un renforcement de la formation du personnel médical dans l’accueil de personnes en situation de précarité et d’exclusion, et davantage de formations continues pour les travailleurs sociaux. Il est également réclamé un système de couverture sociale universel qui est réellement universel, avec moins de conditions, de restrictions et de stigmatisation.
En outre, il a été demandé un accompagnement individualisé des personnes gravement malades et fragilisées, afin de les guider à travers le système d’aides dont elles peuvent bénéficier. Une attention particulière doit par ailleurs être portée au bien-être des enfants et au soutien des parents dans leurs responsabilités, notamment par le biais des politiques de cohésion sociale adaptées.