Plus dense, mieux adapté aux besoins : le nouveau réseau des lignes RGTR se dessine nettement. Le ministre de la Mobilité François Bausch en a présenté lundi les contours définitifs, sur la base des contributions apportées.
Cette réorganisation est le fruit de quatre ans d’étroite collaboration avec les citoyens (38 000 participants à une enquête Luxmobil) et les communes (81 sur 102). Au total, leurs avis et commentaires ont permis d’affiner et améliorer le nouveau réseau planifié par le ministère. Pour aboutir principalement à un meilleur service les soirs et week-ends. En outre, des lignes relieront les grandes localités « en direct, sans passer par la ville de Luxembourg ». Un réseau qui se veut plus cohérent et répondant aux besoins du plus grand nombre.
Cette nouvelle offre RGTR sera donc un réseau régional qui desservira « la quasi-totalité » des localités du pays, 7 jours sur 7, de 5h à 23h, assure le ministre François Bausch. Quasi-totalité, car les transports publics luxembourgeois desserviront au final « 99,92% de la population ». Quelque 500 personnes n’auront pas d’offre de transport public régulier dans leur localité, mais « une offre de bus ou de train à moins d’un kilomètre » (hors ramassage scolaire, non intégré).
Le réseau actuel (hormis lignes scolaires et lignes d’usine) compte 180 lignes desservant 725 tracés différents, rappelle François Bausch. Avant la consultation des communes, le réseau prévu devait être composé de « 158 lignes à tracé unique ». Les suggestions des communes ont permis de modifier 115 lignes et d’en ajouter 21 au réseau existant, pour arriver à « 179 lignes, chacune avec son propre tracé ».
La carte ainsi finalisée sera présentée prochainement. «Une fois la réorganisation terminée, le Luxembourg aura un réseau de bus national des plus denses et complets d’Europe», se félicite François Bausch.
LQ