Michel Sardou et son hymne « Les Lacs du Connemara » ont formé l’apothéose d’une édition 2016 du bal de Bruxelles réussie. Si le Melusina était plein à craquer, il y a aussi eu des petits bémols.
Il est connu que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Et puis, il est logique que les mœurs changent. Mais assister à un bal de Bruxelles sans aucune chanson française jusqu’à l’entrée de la dernière demi-heure a de quoi interpeller. Même si l’essentiel du Bréisseler Bal n’est pas là. Les rencontres et retrouvailles se sont multipliées tout au long de la soirée, autour d’une bonne bière ou de l’incontournable «bombe bleue».
Cette essence, le bal de Bruxelles l’a conservée, malgré son déménagement depuis deux ans maintenant dans la discothèque Melusina. L’ancien étudiant qui écrit ces lignes se rappelle avec plaisir des grandes soirées organisées, d’abord au hall Victor-Hugo, ensuite sous le chapiteau de la place Guillaume-II et finalement dans les halls de Luxexpo. L’unique édition du «Bréisseler Bal» organisée dans l’ancien Monopol était aussi très réussie.
Le virage finalement pris
Mais comme déjà indiqué dans nos colonnes, seul le bal de Zurich garde aujourd’hui le potentiel d’attirer en ces vacances de Noël plusieurs milliers de personnes.
Trois jours après leurs collègues de la capitale suisse, c’était donc au tour des étudiants luxembourgeois de Bruxelles d’inviter à leur bal. Et l’ambiance était bien au rendez-vous, malgré le manque criant de musique française. Mais en fin de compte, les DJ Dee, Diamonds et DNB ont encore réussi à prendre le virage en toute fin de soirée en enchaînant un Viens j’t’emmène au vent de Louise Attaque avant de terminer en apothéose avec l’hymne des étudiants bruxellois : Les Lacs du Connemara de Michel Sardou.
David Marques