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«Boulevard de Kiev» : sitôt inauguré, sitôt décrié


Déi Lénk Stad appelle « le ministre Vert compétent à remédier au plus vite" à ce problème de végétation. (Photo : fabrizio pizzolante)

La nouvelle N3, inaugurée dimanche après-midi, ne fait pas l’unanimité à Luxembourg-Ville. Ceci pour plusieurs raisons.

Décidément, cette route fait couler beaucoup d’encre… Le tronçon de la nouvelle N3 (ex-N40) entre le pont Buchler et le lycée technique de Bonnevoie a été inauguré ce dimanche 31 juillet.

Baptisé «Boulevard de Kiev» par la Ville de Luxembourg en soutien à l’Ukraine et sa population. Un choix qui n’a déjà pas remporté une grande adhésion dans l’opinion publique, d’aucuns y voyant une décision opportuniste.

« Écrasés par l’énorme chaleur »

Autre motif de désapprobation, formulé par déi Lénk Stad : «celles et ceux qui s’y déplacent à pied se trouvent écrasés par l’énorme chaleur émise par l’immense surface asphaltée. L’espace végétal aménagé entre les rails du tram n’y change rien. Aucun arbre, aucun arbuste n’est pour le moment présent près des trottoirs et cela ne semble pas non plus être prévu», critique ainsi le parti de gauche de la capitale dans un communiqué.

«On se demande comment il est possible, en cette période de changement climatique comportant des étés de plus en plus chauds, que les responsables de l’administration des Ponts et Chaussées n’aient pas prévu dans leur planification la végétation nécessaire et tout à fait réalisable», dénonce déi Lénk Stad, qui appelle «le ministre Vert compétent à y remédier au plus vite».

Lire aussi notre édito du 22 juillet dernier

« Boulevard de la guerre« , par Sophie Kieffer

Un commentaire

  1. Etrange, lorsque j’ai fait la rénovation de ma maison j’étais obligé d’avoir un espace vert, et il devait être sur les plans, sinon pas d’autorisation.
    Et là tout le monde se renvoie la patate chaude, au final c’était à la ville de ne pas autoriser le chantier sans espaces ombragés
    On ne peut pas dire que personne était au courant du réchauffement climatique, ça fait plus de 30 ans qu’on en parle.
    Certaines villes sont en train de regarder comment elles peuvent déminéraliser leurs habitations, et au Luxembourg on fait exactement l’inverse

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