Militant pour la généralisation des zones 30 à Luxembourg-Ville, déi Lénk Stad organise ce mercredi à midi, une action dans le quartier de Bonnevoie, place Léon XIII.
Avec cette action, la Gauche compte démontrer les « implications positives » des zones 30 au travers de quatre arguments principaux :
Nuisances sonores. Dans les quartiers, le bruit causé par le trafic routier est « un facteur de stress additionnel », insiste déi Lénk Stad. Une diminution de ces nuisances « apaise et rend le vivre-ensemble dans les espaces de rencontre plus agréable ».
Accidents. La gravité des séquelles, voire les chances de survivre à un impact provoqué par une voiture, sont proportionnelles à la vitesse du véhicule, et donc au temps de réaction pour freiner à temps, souligne la Gauche.
L’exemple des grandes métropoles. Déi Lénk Stad prend l’exemple de Bruxelles qui a instauré des zones 30 en début d’année sur tout son territoire, à l’exception des grands axes. Sur les quatre premiers mois, en comparaison de 2020, le nombre d’accidents est passé de 814 en 2020 à 635, selon les chiffres récoltés.
Sécurité des enfants. « La situation actuelle privilégie nettement les conducteurs des voitures », pointe la Gauche. Une zone 30 prend en compte les besoins des usagers les plus vulnérables, en particulier les enfants « qui sont encore dans l’apprentissage des codes de la route ». Avec une telle mesure, déi Lénk Stad se dit convaincue que les habitants de la capitale seront davantage rassurés de laisser leurs enfants se rendre à l’école à pied, à vélo ou en trottinette.