Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Devoir payer pour travailler. L’affirmation a quelque chose de pervers. C’est pourtant devenu le cas pour la majorité des employés des grandes villes. Elles sont saturées par les voitures, les élus augmentent le périmètre des places payantes, jusqu’à réfléchir à des péages à l’entrée, comme à Londres!
Le phénomène touche désormais les plus petites communes. Comme Esch-sur-Alzette, qui va mettre fin prochainement à son dernier parking gratuit.
On pourrait croire à une forme d’écologie urbaine, à une volonté de favoriser la mobilité douce, si des parkings relais gratuits, comme celui de Bouillon à Luxembourg, étaient par ailleurs disponibles pour rejoindre le centre. Avec des bus ou avec des vélos. Ce qui n’est absolument pas le cas, les deux parkings relais existants étant payants.
C’est donc une nouvelle forme d’impôt qui est mise en place aujourd’hui sur la voiture, demain sur les trottinettes non équipées de pneus neige ou sur les abribus ouverts aux fumeurs. Bref, du grand n’importe quoi.
Hubert Gamelon
