L’interruption du trafic ferroviaire entre le Luxembourg et la France en raison des inondations a été un moment difficile pour les usagers. Les CFL réfléchissent à de nouvelles solutions pour éviter une réitération.
Après des jours de galère et d’adaptation, les frontaliers avaient, ce mardi soir en gare, le soulagement collé au visage. En une dizaine de jours, deux épisodes de fortes précipitations ont totalement paralysé le trafic ferroviaire sur la ligne 90 qui relie Luxembourg à Thionville en passant par Bettembourg.
Bettembourg, point d’entrée au Grand-Duché pour tous les trains en provenance de France et point faible d’une des lignes les plus fréquentées du pays avec un transport de passagers de plus de 12 000 frontaliers par jour, sans compter le fret.
L’inondation du sous-sol de son poste d’aiguillage est la cause de la mise à l’arrêt de la ligne et la raison de l’exaspération des usagers. Mardi, jour de la reprise progressive des trains, les pas s’accélèrent, les talons claquent et les baskets dérapent à nouveau sur les marches des escaliers qui mènent au quai numéro 9 de la gare de Luxembourg.
À 17 h 16, les freins du train en direction de Metz crisseront lentement sur les rails à cet endroit avant qu'il accueille dans ses voitures le flux de travailleurs français souhaitant regagner leur foyer. Depuis le samedi 24 juillet et la nouvelle annonce de l’interruption du trafic, ce retour à une certaine routine fait du bien. «J’ai été vraiment ...
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