Assaini, le terrain de la décharge Mosselter va prochainement être cédé au Parc Merveilleux.
« C’est un projet exemplaire », a estimé mardi le secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira, de passage sur le site de l’ancienne décharge Mosselter de Bettembourg. Fermé en 2001 après 100 ans d’existence, le site a été assaini ces deux dernières années. «Nous avons d’abord procédé à un assainissement mécanique», c’est-à-dire enlever à la main les objets électroménagers, par exemple, explique Gusty Graas (DP), l’échevin en charge de la gestion des déchets de la commune.
Il ajoute : «Des analyses des sols ont ensuite été effectuées. Elles ont démontré qu’il n’y avait rien de dangereux pour l’être humain et la nature. Les sols ont ensuite été aplanis et une couche d’environ 70 centimètres de terre a été rajoutée.» Le tout pour un coût de 160 000 euros, au lieu des 220 000 euros initialement budgétisés. «La démarche est à saluer, souligne Camille Gira. Ce n’est pas la peine de déplacer tous les déchets s’ils ne posent pas de problème pour l’homme, l’eau et la nature. Cette démarche fera partie de la prochaine loi sur la protection des sols sur laquelle nous sommes en train de travailler.»
De nouvelles espèces, un sentier, une tour…
Et voilà, le site de l’ancienne décharge «Mosselter» prêt à se lancer dans une nouvelle vie. Il sera prochainement intégré au Parc Merveilleux voisin. «Notre objectif était d’utiliser ce site pour apporter une plus-value à la commune, indique Josée Lorsché, la première échevine de Bettembourg. Nous allons signer une convention l’année prochaine avec le Parc Merveilleux pour intégrer le terrain de l’ancienne décharge Mosselter au terrain du Parc.»
Présent lors de la visite de l’ancienne décharge Mosselter, Marc Neu, chargé de direction du Parc Merveilleux, avait le sourire : «Ce terrain va nous permettre de nous agrandir et d’être encore plus attractif.» Pour le moment, rien n’est encore arrêté, mais plusieurs idées sont sur la table. «On pense à plusieurs choses, avance Marc Neu. Des enclos pour accueillir de nouvelles espèces, une tour d’observation – de la colline, on peut voir jusqu’au Kirchberg –, un sentier pédagogique…»
Guillaume Chassaing