Pour mieux comprendre la nature, il faut dialoguer avec elle et questionner notre relation à la planète. Ce que propose de faire l’exposition «Earthbound», jusqu’à dimanche à Belval.
Avec le réchauffement climatique qui s’accélère, nous savons désormais qu’il est en grande partie d’origine humaine et que nos activités influencent fortement les processus biologiques, géologiques et atmosphériques de la Terre. L’exposition qui se tient jusqu’à dimanche dans l’ancien entrepôt de stockage des matières premières (3, avenue des Hauts-Fourneaux à Belval) présente 18 œuvres d’artistes de renommée internationale qui stimulent la réflexion sur les questions environnementales urgentes, en particulier la relation complexe entre l’humanité et l’écosystème.
Les œuvres présentées sont très diverses : des ébauches de solutions possibles et de modèles alternatifs, pour une coexistence plus respectueuse avec notre environnement, aux recherches sur l’utilisation des outils numériques pour un usage durable des ressources. Dans cette optique, les pratiques artistiques utilisant les médias numériques, les nouvelles technologies et les méthodes technoscientifiques se trouvent au cœur de l’exposition «Earthbound». On y retrouve des créations autour de l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, des installations interactives et immersives, des sculptures multimédias et des installations vidéo… L’ensemble vise à remettre en question la conception selon laquelle les humains seraient au centre de la création, pour renoncer à notre perspective égocentrique et redécouvrir notre relation avec la nature sur cette planète.