À quelques semaines de son inauguration officielle, le 1er septembre lors du match Luxembourg – Azerbaïdjan, le stade a ouvert vendredi pour la première fois ses portes. Découverte.
Anfield Road (Liverpool), Villa Park (Birmingham), le Philips Stadion (Eindhoven) ou encore le Parc des Princes (Paris) : autant d’enceintes mythiques appartenant désormais à la même caste – celle des stades de catégorie 4 – que le stade de Luxembourg, dont l’inauguration n’est plus qu’une question de semaines, moins de huit avant la réception le 1er septembre de l’Azerbaïdjan en éliminatoires du Mondial-2022, voire de jours, étant donné que deux sélections de l’école de football de la FLF s’affronteront sur son gazon hybride ce mercredi 14 juillet à l’occasion d’une soirée-test.
La comparaison est évidemment flatteuse, un brin exagérée, compte tenu de la capacité des stades précédemment cités. Mais les 4 étoiles (sur un maximum de 5) attribuées par l’UEFA à l’enceinte située entre le site de la Cloche d’or et Kockelscheuer, sur un terrain appartenant à la Ville de Luxembourg – d’où son nom – ont tout de même un sens : avec son nouveau stade, qui répond aux normes World Rugby, le Grand-Duché s’est offert un équipement à même de garantir à ses footballeurs et rugbymen des conditions d’accueil optimales. Ainsi qu’à leurs adversaires, parfois prestigieux dans le cas des premiers, opposés en mars au Portugal à Josy-Barthel, dont Michel Platini, alors président de l’UEFA, disait en 2013 qu’il était «l’un des stades les plus pourris» qu’il ait vus.
Difficile d’en dire autant du Stade de Luxembourg qui, en plus de ses 9 385 sièges aux couleurs du drapeau national, de ses vestiaires dotés de sèche-cheveux muraux et des traditionnels kiosques à nourriture – abrités car situés dans les coursives du stade – comprend, entre autres nouveautés, un business club de 900 m2 avec cuisine et loge d’honneur, des espaces VIP, deux studios de télévision, un accès souterrain pour les équipes et les équipements techniques, deux… cellules pour les fauteurs de troubles et un parking de 200 places pour les officiels, les véhicules de secours, les bus de supporters adverses et la presse.
Invités à découvrir l’enceinte vendredi en présence de Lydie Polfer, la bourgmestre de Luxembourg, et Dan Kersch, le ministre des Sports, les médias locaux y bénéficieront en outre d’une zone mixte où interroger les joueurs après les matchs et d’une salle de presse. Ne reste plus qu’à y écrire les plus belles pages du football et du rugby luxembourgeois.
Simon Butel