Quelques mois après l’ouverture de la première autoroute française sans barrière de péage, le Centre Européen des Consommateurs Luxembourg rappelle le risque de ces dispositifs en cas de méconnaissance ou de négligence.
En juin dernier, l’A79, près de Clermont-Ferrand, est devenue la première autoroute sans barrière de péage de France. Une nouveauté qui devrait se développer dans le pays et qui a poussé le Centre européen des consommateurs Luxembourg (CECL) à rappeler, ce mardi, le fonctionnement et les dangers de ces autoroutes en «flux libre». Le CECL explique recevoir souvent des demandes de résidents qui «ne comprennent pas pourquoi ils doivent payer des amendes après leurs vacances alors même qu’ils n’ont passé aucun péage». Comme c’était déjà le cas au Portugal ou en Italie, les autoroutes sans péages fonctionnent avec des caméras qui scannent les plaques afin d’envoyer une facture. En enlevant les barrières, cela permet de fluidifier le trafic et de réduire les émissions de CO2 mais «attention, une autoroute sans péage reste une autoroute payante».
Pour ceux qui ne disposent pas d’un badge télépéage, il est possible d’enregistrer sa plaque d’immatriculation et une carte bancaire sur le site de l’autoroute avant de voyager, de payer sur une borne sur une aire de repos ou encore de payer sur le site de l’autoroute. Gare aux retardataires : «À défaut de paiement dans les 72 heures, vous recevrez une amende de 90 euros !» Un rappel nécessaire au vu des innombrables avis négatifs en ligne sur le péage de Boulay, en Moselle-Est, sans barrière depuis 2019, mais qui surprend encore les automobilistes lorsqu’ils reçoivent une amende.
En effet, ces autoroutes sans barrières peuvent prêter des usagers non habitués au péage à confusion… Car au final, personne ne remarquera ce « portique de scan » et du coup, ces autoroutes passent inapperçues comme l’A31 ou les autoroutes du Luxembourg ou de Belgique!