À partir du mardi 27 octobre, un projet pilote sera mis en oeuvre aux échangeurs de Steinfort, Mamer, Bridel et Strassen en direction de Luxembourg-Ville. Il visera au contrôle par des feux rouges de l’accès au réseau autoroutier.
C’est l’administration des Ponts et Chaussées qui a annoncé vendredi ce projet pilote de «contrôle d’accès au réseau autoroutier (CARA)». La phase test commencera mardi prochain. Dans un premier temps, des ajustements et calibrages seront effectués.
Un communiqué des Ponts et Chaussées explique le fonctionnement du dispositif. Le système de régulation CARA s’appuie sur deux feux tricolores placés de part et d’autre sur la bretelle d’entrée de l’autoroute et sur des capteurs implantés sur l’autoroute et sur la bretelle.
De cette façon, le trafic de la bretelle est injecté sur la section courante en cycles, ce qui perturbe moins la fluidité et devrait permettre une meilleure insertion des véhicules accédant sur l’autoroute. Lorsque la circulation sur l’autoroute se fluidifie à nouveau, c’est-à-dire tombe en dessous du seuil critique, le système désactive le phasage et passe au vert continu.
Les durées de feu rouge évoluent en fonction des conditions réelles de circulation. À noter que le feu passe au vert dès que la file d’attente dépasse la capacité de la bretelle d’accès.
Les objectifs du projet pilote sont multiples, selon les Ponts et Chaussées. Il entend améliorer le temps de parcours entre la frontière et Luxembourg-Ville, optimiser l’usage de l’infrastructure en améliorant sa capacité, réduire le risque d’accident en limitant les insertions difficiles et les manœuvres inadaptées et diminuer l’impact environnemental des déplacements domicile-travail.
Des systèmes similaires existent dans plusieurs pays, notamment les Pays-Bas, la France et l’Allemagne. Ils y ont démontré des effets positifs sur l’écoulement du trafic, note l’administration des Ponts et Chaussées.
Le système CARA fonctionnera 7 jours sur 7, 24 h/24.
LQ