Au cœur du Palais grand-ducal

Le Luxembourg City Tourist Office (LCTO) propose durant tout l’été des visites guidées du Palais grand-ducal.

Depuis le 13 juillet et jusqu’au 6 septembre, le Palais grand-ducal ouvre ses portes au public. Et ils sont nombreux à vouloir visiter la résidence officielle du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa. «C’est le symbole du Luxembourg», affirme Mara, venue de Bologne (Italie) avant d’entrer.

Après être passés sous le portique de sécurité, les 28 touristes et résidents rencontrent leur guide du jour, Antoinette Schroeder (ils sont 18 en tout à se relayer tout l’été). Elle fait une «petite introduction historique» sur le Grand-Duché. Puis le groupe pénètre dans la salle de la Balance, où il découvre une exposition sur la Grande-Duchesse Charlotte, «l’une des personnes les plus importantes de l’histoire du pays», dixit la guide. Dans cette première salle, les participants découvrent des fusils (l’un d’entre eux a été offert par Napoléon) ou encore des «chaises» sur lesquelles certains précédents souverains ont prêté serment.

Direction la première salle de réception – et la plus ancienne du palais (elle date du XVIe siècle) –, située en face de la salle de la Balance. «Ici, on célèbre notamment les mariages civils des enfants de la famille grand-ducale, sauf ceux des Grands-Ducs héritiers, qui se déroulent au premier étage», explique Antoinette Schroeder.

Portraits, vases, tapisseries…

Les touristes et les résidents empruntent ensuite l’escalier d’honneur, orné d’un tapis rouge, pour accéder au 1er étage du Palais grand-ducal (les touristes n’ont pas accès au 2e, qui est privé). Il y a des miroirs partout pour faire croire que c’est plus grand car, comme le dit en plaisantant la guide, «petit pays, petit palais».

Des portraits des membres de la famille Nassau (ancêtres de la famille grand-ducale) et des tableaux de ceux de la famille grand-ducale ornent toutes les pièces. La salle de réception, qui donne accès au grand balcon, est celle des grands événements comme la fête nationale. Des objets d’une certaine valeur comme des vases de Saint-Pétersbourg ou encore les chaises, venues de France, du salon Rose.

Les touristes et résidents traversent ensuite le salon des Rois, puis la salle des Cartes (une ancienne chapelle) avant de pénétrer dans le bureau officiel du Grand-Duc Henri. Simple et épuré. À côté du bureau, une porte permet au souverain de se rendre directement à la Chambre des députés. «Mais il ne l’utilise jamais», indique Antoinette Schroeder. Dans la salle à manger, les visiteurs découvrent notamment des tapisseries sur les aventures de Télémaque, fils d’Ulysse et Pénélope. «Il n’en existe que sept versions dans le monde, précise la guide. Et il y en a une au Luxembourg.»

La visite se termine. Les participants reprennent l’escalier d’honneur, «l’endroit préféré» de Margot (10 ans), avant de regagner la sortie avec le sentiment d’avoir appris beaucoup de choses. «C’est important de connaître l’histoire du pays où on vit, dit Sandrine (40 ans), une Française au Luxembourg depuis deux ans, venue avec sa fille Margot et Marie-Line, une amie de Paris. Cette visite nous permet de connaître l’histoire de la famille grand-ducale et donc une partie de l’histoire du Luxembourg.»

Guillaume Chassaing