C’est un fléau depuis quelques années déjà au Luxembourg : la chenille processionnaire, très urticante, est actuellement en pleine éclosion. Les autorités livrent leurs conseils pour s’en protéger.
Sa propagation est favorisée par les pics de chaleur, comme ceux que l’on connaît ces derniers jours. Avant de devenir un papillon nocturne qui vole de juillet à septembre, c’est donc d’abord une chenille dont les œufs sont en train d’éclore. Les larves se développent sur les chênes et envahissent ainsi les parcs, forêts et autres zones de loisirs. Mais elles se faufilent parfois dans les habitations, pour peu qu’elles soient situées à proximité d’espaces arborés.
Outre leur apparence un poil repoussante, elles sont surtout très urticantes pour l’homme du fait justement de leur pilosité. Un contact avec la peau et les yeux provoque des démangeaisons particulièrement désagréables, voire des inflammations. Mais les conséquences peuvent être beaucoup plus graves, comme une irritation des voies respiratoires.
Les ministères de la Santé et du Développement Durable mettent donc en garde les résidents et donnent quelques conseils, notamment :
-Ne pas toucher les chenilles ou les nids et faire appel à un personnel qualifié pour les enlever
-Surveiller les enfants qui pourraient jouer sous un arbre infesté
-En cas de contact, retirer les vêtements et les laver en machine. Prendre une douche et bien laver les cheveux
-Rincer les poils attachés à la peau avec de l’eau et du savon. S’ils restent attachés, les retirer à l’aide d’une pince ou d’un papier collant
-L’urticaire de la peau est traité par des crèmes antihistaminiques ou corticoïdes. Des compresses refroidissantes apaisent les symptômes
-En contact avec les yeux, rincer à l’eau. Consulter un spécialiste en ophtalmologie
-Les problèmes asthmatiques réagissent aux inhalations de bronchodilatateurs et/ou corticoïdes
-En cas d’ingestion de poils, diluer en buvant beaucoup d’eau
-Consulter un médecin si besoin. Les réactions plus sévères nécessitent une hospitalisation
Renseignements complémentaires sur le site du ministère de la Santé