Être le premier employeur du pays permet de ne pas être assujetti aux mêmes lois que le commun des mortels. Vendredi, l’arrogance d’ArcelorMittal a transpiré lors du conseil communal d’Esch-sur-Alzette, une commune entourée par ses usines et ses friches.
Vera Spautz souhaite créer une liaison pour la mobilité douce entre Esch-sur-Alzette et Belval passant par le site de l’aciérie électrique. Mais ArcelorMittal ne bouge pas. Des promoteurs voudraient travailler sur la lentille Terre rouge, mais le géant de l’acier ne veut pas dépolluer. Trop cher. Alors les friches s’effondrent.
L’attitude désinvolte d’ArcelorMittal bloque complètement le développement urbanistique de la deuxième ville du pays, une cité pourtant à l’origine de l’enrichissement de l’Arbed. Tout cela parce que, apparemment, le principe pollueur/payeur n’a pas été bien compris par Lakshmi Mittal.
L’État, qui s’est déjà fait avoir sur la question à Belval, ferait bien de lui proposer une formation accélérée en droit luxembourgeois.
Erwan Nonet
De plus l’endettement du sidérurgiste est colossal et le marché actuel de l’acier est en déconfiture… il faut attendre des jours meilleurs car pour le moment je pense que Mittal doit favoriser les emplois et mettre de côté ces problèmes annexes
Très,très difficile de discuter avec ces gens là.Ils sont à la recherche continuelle de pognons.
Et Liège en sait quelque chose……..
Et comme dépolluer revient très cher,il ne faut pas se faire trop d’illusions !!