Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Mouvement écologique et l’Oekozenter Pafendall lancent une action pour découvrir où il y a encore des lapins au Luxembourg.
Maintenant que Pâques est là, le lapin est omniprésent, du moins en ce qui concerne les bonbons et les décorations. Mais dans la nature et à la ferme, le lapin est moins commun. À travers l’«Aktioun Hues» (Action lapin), le Mouvement écologique et l’Oekozenter Pafendall veulent découvrir où il y a encore des lapins au Luxembourg, avec l’aide de citoyens intéressés et engagés.
Il n’existe actuellement aucun programme national officiel de surveillance du lapin. Seules des études scientifiques permettent de surveiller correctement les populations. En 2024, plus de 250 rapports ont été collectés à travers le pays, mais certaines lacunes dans la carte doivent encore être comblées, notamment à l’est et au nord du pays. Les observations peuvent être facilement enregistrées via l’application iNaturalist.
L’action vise à attirer l’attention sur la protection de l’habitat du lapin, qui a beaucoup changé. Dans le paysage ouvert, il n’y a entre autres plus d’obstacles (broches, graines, haies) et des parasites moins fréquents pour le lapin en raison des monocultures et de l’utilisation de pesticides. Le réseau de transport s’est étendu et les agglomérations sont également devenues plus grandes. Mais ce ne sont pas seulement les lapins qui sont menacés, mais aussi d’autres animaux comme divers oiseaux des champs, et les hérissons. La protection des lapins signifie donc aussi la protection de toutes ces espèces.
Dans le contexte du récent cas confirmé de peste du lapin au Luxembourg, il est rappelé de ne pas manipuler les lapins morts et de les signaler à l’administration vétérinaire.
