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Agriculture durable : des tests grandeur nature


Sur place, les chercheurs ont évoqué tous les atouts de la culture mixte. (Photo : photothèque de la ville de luxembourg/charles soubry)

Pour mieux protéger les eaux souterraines, des expérimentations sont menées entre Kopstal et Kehlen.

Mercredi, les agents du service des eaux de la Ville de Luxembourg et l’IBLA (Institut fir Biologësch Landwirtschaft an Agrarkultur Luxemburg) ont visité le champ d’essai agricole situé entre Kehlen et Kopstal, où est mené un projet pilote sur le désherbage mécanique, et la culture mixte de maïs et de haricots à rames. La capitale soutient la mission de l’IBLA depuis 2016 et s’investit depuis 2018 dans des tests d’agriculture biologique sur des terres agraires en zones de protection des eaux souterraines pour améliorer la protection des sources d’eau potable.

Sur place, les chercheurs ont évoqué tous les atouts de la culture mixte, qui permet d’améliorer le rendement et l’alimentation des ruminants, car selon l’année, la teneur en protéines du maïs est variable. Or grâce aux haricots à rames, un bon apport en protéines, indispensable au développement des animaux, est garanti.

Protéger les sources d’eau potable

Outre les mélanges dans le maïs, la couverture du sol tout au long de l’année et la minimisation du lessivage de l’azote pendant l’hiver sont des objectifs importants dans les zones de protection des eaux souterraines. Grâce à un sous-semis, l’érosion sur les surfaces problématiques peut être minimisée car l’eau qui s’écoule en surface est freinée.

Enfin, les méthodes désherbantes mécaniques ou semi-mécaniques utilisées pour entretenir la récolte permettent de réduire l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et de protéger les sources d’eau potable. Dans ce but, la Ville de Luxembourg collabore avec les communes de Lintgen, Lorentzweiler, Steinsel et Strassen, via l’acquisition d’engins adéquats (bineuse à maïs et herse-étrille).