Accueil | Luxembourg | Adopter un animal, une décision réfléchie

Adopter un animal, une décision réfléchie


Si vous souhaitez adopter un animal, rendez-vous plutôt dans un asile. (photo archives Editpress)

À l’occasion de la journée internationale pour les Droits des animaux, ce mardi 10 décembre, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture relance sa campagne de sensibilisation «Un animal n’est pas un accessoire de mode».

Noël approche et peut-être vous êtes vous dit qu’offrir un chiot ou un chaton serait une bonne idée. Mais avant de vous précipiter, il vaut mieux être conscient des responsabilités qui incombent aux propriétaires d’animaux de compagnie.

«Je fais appel à tout futur propriétaire de bien s’informer sur les responsabilités que l’adoption d’un animal engendre en termes de temps, d’investissement personnel et financier, avant de passer à l’acte», a ainsi rappelé la ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture, Martine Hansen, ce mardi 10 décembre, journée internationale pour les Droits des animaux. Sans cette réflexion, la petite boule de poils risque fort de se retrouver dans un refuge ou un asile déjà surchargé.

La ministre dresse la liste de tous les points à garder à l’esprit avant de songer à partager sa vie avec un animal de compagnie, car c’est un engagement à longue durée. Il est nécessaire d’avoir suffisamment de place pour l’animal dans son logement, de prévoir du temps au quotidien pour répondre aux besoins de l’animal, d’assumer les dépenses financières (nourriture, gamelles, laisse, enclos, litière, soins du pelage, examens de routine, vaccins, vermifuges, maladie…) et d’organiser la prise en charge de l’animal lorsque l’on s’absente (vacances, cas d’urgence).

Enfin, il faut avoir son animal sous contrôle, et le cas échéant, l’éduquer afin de respecter la sécurité publique, mais aussi le faire identifier et enregistrer, comme le prévoit la loi.

«Une fois cette décision réfléchie prise, j’appelle à adopter un animal d’un asile, plutôt que d’acheter un animal de compagnie ou, pire, d’en importer depuis l’étranger», conclut la ministre.