La visite du ministre de l’Économie, Franz Fayot, dans le village écologique BENU, ce vendredi à Esch-sur-Alzette, est l’occasion de faire le point sur l’évolution de ce lieu assez insolite dans le paysage de la Grande Région.
Fonctionnant sur le principe de l’économie circulaire (qui veut que l’on crée de nouveaux produits en les recyclant), le premier « village » socioécologique de la Grande Région, fondé en 2017 et situé à Esch-sur-Alzette, emploie désormais 18 salariés. Et il a généré, en 2019, un chiffre d’affaires de 210 000 euros, dont 80 000 euros, uniquement à travers la vente de vêtements.
Toujours en cours, la construction de ce village est réalisée uniquement « à partir de partir de composants et matériaux recyclés », explique dans un communiqué le ministère de l’Économie. Et si lors de l’inauguration en février 2019, son directeur, Georges Kieffer, s’était montré ému en faisant visiter les lieux, il avait toutes les raisons de se montrer fier, vendredi, du travail accompli. Travail que n’a pas manqué de souligner le ministre de l’Économie, Franz Fayot, lors de sa visite : « Avec 18 emplois créés et une importante réduction des déchets, il (le village) a réellement les impacts souhaités en termes d’intégration et de cohésion sociale. »
Les ambitions pour ce lieu hors du commun ne se tarissent pas : d’ici la fin 2020, un restaurant devrait voir le jour, « où seront servis des plats locaux, préparés à base d’ingrédients invendus dans le commerce » et d’autres types de matériaux recyclés seront proposés à la vente (cuisines, meubles ou matériaux de construction). L’année prochaine, « les espaces créés seront loués à des professionnels qui s’engagent à respecter la charte BENU basée sur la responsabilité sociale, l’excellence écologique, la production locale et la transparence ».
À terme, l’écovillage BENU « sera le plus grand et le plus durable de la Grande Région ».
LQ