La France a signé un triplé historique en BMX Racing aux Jeux Olympiques de Paris avec la victoire de Joris Daudet devant Sylvain André et Romain Mahieu vendredi soir à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Tous sports confondus, il faut remonter à 1924, il y a cent ans à Paris, pour trouver trace d’un tel triplé français aux Jeux d’été, en gymnastique, au saut de côté. Les Français l’avaient réussi en skicross aux Jeux d’hiver en 2014.
C’est la onzième médaille d’or dans ces Jeux Olympiques pour la France, une de plus que sur la totalité des JO de Tokyo-2020. Aucune nation n’avait jamais réalisé la passe de trois aux Jeux depuis l’introduction du BMX racing à Pékin en 2008.
Alors que la France domine le BMX depuis des années, elle n’avait encore jamais décroché la moindre médaille olympique chez les hommes et aucune chez les femmes depuis le doublé d’Anne-Caroline Chausson et Laëtitia Le Corguillé à Pékin en 2008.
Consécration pour Joris Daudet
Dans une ambiance survoltée, les Bleus ont mis fin à cette incroyable malédiction pour effacer le traumatisme de Tokyo où les trois mêmes pilotes étaient déjà en finale pour zéro médaille au bout. C’est aussi une consécration personnelle pour Joris Daudet, 33 ans, triple champion du monde et légende du BMX.
Il y a un an, quasi jour pour jour, la France avait déjà signé un triplé historique aux Mondiaux de Glasgow, seulement réussi par les Américains il y a plus de vingt-cinq ans.
En Coupe du monde, les Français ont gagné 17 des 31 dernières manches depuis quatre ans, un total colossal. Derrière les trois sélectionnés pour Paris, d’autres pilotes comme Arthur Pilard, champion d’Europe et vice-champion du monde 2023, ou Jérémy Rencurel ont contribué à une moisson inégalée dans ce sport.
A Saint-Quentin, ils ont survolé la compétition en remportant à eux trois toutes les manches des quarts et des demi-finales avant d’exploser aussi la concurrence en finale.