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Yutz : tout savoir sur la colocation qui rapproche jeunes et seniors


La formule permet aux jeunes de se loger à tarif abordable et aux seniors de rompre la spirale de l’isolement. Photo RL /Julio PELAEZ

L’association nationale Un Toit, 2 générations permet à des seniors d’héberger des jeunes contre un loyer modeste. La formule fonctionne un peu partout en France et voudrait s’étendre à Yutz notamment. Une journée d’information est prévue jeudi 4 mai.

La cohabitation intergénérationnelle en deux mots

Il s’agit d’un dispositif solidaire qui permet à un senior disposant d’une chambre libre d’accueillir un jeune soit gracieusement en échange d’un peu de présence bienveillante le soir et la nuit, soit moyennant une indemnité d’occupation largement inférieure au prix du marché locatif. Dans tous les cas, faire le choix de la cohabitation intergénérationnelle implique de part et d’autre un engagement de partage, de convivialité et de solidarité.

Comment s’organiser ?

Un Toit, 2 générations est une association appartenant au groupe SOS qui permet de faire le lien entre jeunes et seniors et d’encadrer les formalités relatives à ce mode de colocation. Justement, jeudi 4 mai, l’association donne rendez-vous salle Bestien pour un après-midi d’information.

Toutes les questions seront abordées. Pourquoi cohabiter avec un jeune ? Quelles sont les contreparties ? Quel est le cadre juridique ? La conférence sera suivie de la projection du film L’Anniversaire de Thomas, réalisé par Jean-Paul Menichetti, qui n’est autre que le fondateur du Festival du film italien de Villerupt.

Pourquoi à Yutz ?

Comme d’autres communes du nord mosellan, Yutz a signé une convention avec l’association Un toit, 2 générations en novembre dernier. «Nous sommes totalement pour favoriser la colocation intergénérationnelle», indiquent la maire, Clémence Pouget, et son adjointe, Lauren Poulain.

Elles y voient une des réponses possibles à la pénurie de logements étudiants sur l’agglomération, mais aussi une façon de freiner l’isolement des plus âgés. «C’est un bon mix, qui ne peut être que bénéfique pour les deux parties». Reste l’essentiel : que l’existence d’un tel dispositif existe. C’est l’enjeu de la réunion d’information à venir.