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Wallonie : les églises séduisent les chanteurs


Patrick Fiori avait déjà conquis Arlon au printemps dernier. (photo L'Avenir)

D’Arlon à Saint-Hubert, les églises vont accueillir prochainement des grandes voix de la chanson française.

De grosses pointures du répertoire français vont se produire dans les églises de la province de Luxembourg : Patrick Fiori, Hugues Aufray, Vincent Niclo, Nicoletta. Une belle brochette de voix dans deux lieux de culte de la province pour la rentrée. Les églises ont ainsi la cote parmi les boîtes de production. À Arlon ou à Saint-Hubert, les dates sortent, même si les tickets ne sont pas encore en vente pour tous.

On annonce Vincent Niclo à la basilique de Saint-Hubert le 23 septembre, avec les Spectacles de la lionne. Dans un répertoire qui oscille entre chansons et opéra, celui que l’on connaît pour ses prestations avec les Chœurs de l’armée rouge devrait séduire. Toujours dans le centre Ardenne, Patrick Fiori fera trembler la basilique de sa voix puissante le 12 octobre . Le Corse, toujours très disert, avait conquis ses fans à Arlon au printemps dernier. Également à Saint-Hubert, Norma Production invite Nicoletta le 16 octobre. La veille, l’artiste sera à Arlon avec un spectacle aux accents gospel. L’immense Ray Charles disait d’elle : «Elle est la seule blanche qui a une voix de noire». Dans sa nouvelle tournée des Églises et Cathédrales 2022, l’interprète aux 24 albums studio a déjà séduit deux millions de spectateurs en France.

Un regard sur le patrimoine

Et ce n’est pas fini, avec le monument de la chanson française, Hugues Aufray. Les amateurs cocheront dans leur agenda le 25 octobre à Arlon. À 92 ans, il grattera sur sa guitare les incontournables Santiano, Stewball, Céline, Le Petit Âne gris, Hasta Luego ou encore Adieu Monsieur le professeur. De quoi répandre des frissons dans la nef. (Ticket à 45,50 euros sur le site de la Fnac) Il sera le lendemain à Dinant, après Huy, le 14 septembre.

On en oublierait presque le plus proche et pas le moins original : un concert de musique symphonique avec trompes de chasse, le 3 septembre, à Saint-Hubert, bien sûr. «Cinq concerts ont été donnés en moins d’un an», souligne Jean-François Jung, maître de chapelle. «Il y a un intérêt de transmission pour les enfants. Cela peut permettre aussi le regard sur la vie du sanctuaire : quand on a des grands noms, cela attire l’attention, aussi sur le fait que la basilique est en mauvais état.» Un phénomène lancé par Laurent Voulzy et grâce à qui le charme a souvent opéré.

Jean-Jacques Guiot (L’Avenir)