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Violente rixe au petit matin à Metz : trois blessés, dont un grave


Les faits se sont produits vers 7h30 devant les portes de La Nex, un bar de sortie de boîte de nuit ouvert de 5 à 8 h, situé En Nexirue. (Photo Maury Golini/RL)

Une rixe d’une extrême violence a encore éclaté ce dimanche au petit matin, à la sortie d’un établissement de nuit de la ville de Metz.

Une énième fois en quelques semaines, une rixe s’est produite ce dimanche au petit matin dans les rues de Metz. Des individus, en bande, se sont attaqués à d’autres jeunes pour des raisons qu’il reste à expliquer. Les faits se sont produits vers 7h30 devant les portes de La Nex, un bar de sortie de boîte de nuit ouvert de 5 à 8 h, situé En Nexirue. Entre dix et vingt individus seraient impliqués dans cette bagarre qui aurait éclaté à l’intérieur du bar pour se terminer sur le trottoir.

Les policiers ont dépêché sur place d’importants moyens pour ramener le calme. Aucune interpellation n’a eu lieu sur le coup. Les sapeurs-pompiers de Metz ont recueilli trois blessés, dont l’un est encore hospitalisé. Il souffrirait d’une entaille au cou.

Le maire de Metz appelle l’État à réagir

Le maire de Metz a condamné, dimanche, avec la plus grande fermeté ces violences et en appelle directement à l’intervention du ministre de l’Intérieur : «Je condamne avec la plus extrême sévérité les actes de violence en bandes organisées commis tôt ce matin, à la sortie d’une boîte de nuit. Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler la semaine dernière au Préfet de la Moselle et au Directeur Départemental de la Sécurité Publique, j’exige que des forces supplémentaires de Police nationale soient déployées en centre-ville pour enrayer ce phénomène qui a tendance à se reproduire depuis plusieurs mois. Par ailleurs, je saisirai dans les prochains jours le Ministre de l’Intérieur et les parlementaires mosellans pour faire entendre cette voix. Je demande aux services de l’État que les établissements concernés par ces débordements de violence soient fermés dans les plus brefs délais. Il est inacceptable qu’au moment où la Ville connaît un dynamisme et une attractivité reconnus et salués par tous, de tels agissements marginaux, mais d’une extrême violence, viennent ternir la reconquête d’image et la qualité de vie à laquelle tous les Messins ont droit.»

Déjà les 11 et 12 octobre

Ces faits ne sont pas sans rappeler le déferlement de violence de la nuit du 11 au 12 octobre. Ce soir-là, des jeunes s’étaient attaqués sans raison à des passants qui se promenaient dans le centre-ville de Metz. Dans les deux cas, les victimes avaient été rouées de coups.

La première avait eu lieu à proximité de la place Saint-Simplice peu après minuit. La seconde s’était déroulée près de trois heures plus tard rue des Clercs, sur le plateau piétonnier.

Th. F. et F. C.
(Le Républicain lorrain)