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Violences faites aux femmes : une marche pour libérer la parole 


Entre cent et deux cents personnes sont attendues ce mercredi à Uckange et Thionville.

Ce mercredi 17 septembre, elles – et ils – marcheront sur la Voie bleue entre Uckange et Thionville pour réaffirmer leur soutien aux femmes victimes de violences conjugales. Une action portée par plusieurs associations et administrations publiques afin d’enrayer le cycle de la violence et de libérer la parole.

Le drame qui s’est noué le 3 septembre à Fameck rappelle à la fois l’urgence de la situation et l’urgence d’y répondre. Le meurtre de Régine Servais a ravivé la douleur des victimes qui, par milliers, subissent chaque année la violence inouïe de leur conjoint.

Deux semaines après les faits, la marche organisée ce mercredi 17 septembre par l’Inter-réseau de lutte contre les violences faites aux femmes aura forcément une résonance particulière pour les participants.

Organisée par l’Inter-réseau de lutte du nord mosellan, d’Uckange, de Fameck et de Thionville (communes, établissements scolaires, gendarmerie, AIEM, Atav, Athenes, CMSEA, AISF…), sous l’égide du CIDFF de Metz-Thionville, cette marche entre Uckange et Thionville doit d’abord permettre de «libérer la parole», explique Emilie Poésie, la référente du projet pour le centre social du Creuset, à Uckange.

«L’objectif, c’est de mettre en lumière ce problème et d’aiguiller les victimes vers les structures qui peuvent les accompagner.»

Une marche pour guider, mais aussi pour sensibiliser l’opinion publique sur une cause qui parle à tout le monde : «Les victimes ne sont pas seules. Jamais. Mais il est tellement difficile de sortir du cycle de la violence… Seuls la parole et le témoignage peuvent aider à sortir de l’impasse.»

Les participants sont attendus sur la Voie bleue (le long de la Moselle) à hauteur du parc U4 à Uckange et au niveau du musée de la Tour-aux-Puces à Thionville, dès 14 h. Les deux cortèges se retrouveront à mi-chemin. La marche sera ponctuée de témoignages et d’informations délivrées aux manifestants.

Un «Violentomètre géant» leur sera également proposé afin d’évaluer leur relation. Tout au long du parcours, ils pourront découvrir l’exposition proposée par l’artiste Fanny Vella, consacrée aux violences conjugales.