Déjà condamné pour violences conjugales envers sa conjointe, un homme de 31 ans vient d’être condamné pour s’en être pris une nouvelle fois à elle, à Terville. Une histoire de chats pas nourris. Le contexte familial est compliqué. Il écope de 10 mois de prison ferme, avec maintien en détention.
Interpellé au domicile du couple, la semaine dernière à Terville, un père de famille a dû répondre une nouvelle fois de violences conjugales envers son ex-conjointe, une jeune femme placée sous tutelle, maman de leur enfant. Ce qui a motivé ce énième épisode de coups qu’il a portés ? « Les chats n’avaient pas été nourris. »
Cinq jours d’ITT
Lors de l’audience de comparution immédiate le 20 juillet dernier, les débats préciseront que le prévenu avait l’interdiction d’entrer en contact avec elle et de paraître à son domicile. Jugement antérieur à cette affaire, dont il n’avait visiblement pas encore eu connaissance, lui qui n’a pas assisté à l’audience au terme de laquelle il a été condamné à 8 mois de prison, aménageables.
Au cours de sa dernière garde à vue, le prévenu a déclaré vivre tantôt dans la rue, tantôt chez la mère de son enfant. Dans la foulée, après son passage devant le procureur et le juge des libertés, le soir même, il s’en est pris à nouveau à son ex, qui l’aurait giflée et frappée au niveau du visage (5 jours d’ITT). Le parquet décide aussitôt de le poursuivre, pour violences habituelles, sur une période courant de janvier à juillet 2022.
Ses dents cassées ? « Elle fume des joints et boit du cola »
« Qu’avez-vous à dire concernant les dents cassées de votre ex ? », interroge le président du tribunal judiciaire de Thionville. « Elle fume des joints et boit beaucoup de cola », lui a répondu le mis en cause, lequel avouera que souvent, il se fait « des films » concernant les pseudo-tromperies de son ex.
Prenant la balle au vol, le conseil du prévenu s’est empressé de recontextualiser l’état psychologique de son client, qui nécessite selon lui une expertise plus fouillée.
Peine perdue. Le tribunal a condamné le trentenaire à 18 mois de prison, dont 8 mois avec sursis probatoire et maintien en détention. À sa sortie, il aura l’interdiction de s’approcher de la mère de leur enfant durant 2 ans, et de détenir une arme pendant 5 ans.