Une foule particulièrement compacte s’est massée sur le parcours du cortège de la Saint-Nicolas, dimanche à Metz. Les festivités se sont déroulées dans le calme, l’évêque de Myre et le père Fouettard ont fait leur travail sereinement.
Les festivités de la Saint-Nicolas ont rassemblé une foule impressionnante, dimanche à Metz. L’annulation du défilé à Nancy, la météo clémente et la renommée du marché de Noël messin ont sans doute contribué à ce succès. Des milliers de personnes, massées tout au long du parcours, ont suivi les chars et les fanfares. La façade du théâtre, place de la Comédie, s’est éclairée aux couleurs du drapeau tricolore, et l’ombre du symbole de la paix avec la tour Eiffel a marqué celle du Temple neuf.
Le cortège, composé d’une dizaine de chars décorés sur le thème des jeux et des jouets par des associations messines, et tirés par des tracteurs, a emprunté sans encombre les rues du centre-ville. Les enfants, juchés sur les épaules paternelles ou engoncés dans leurs poussettes, ont eu droit aux bonbons jetés depuis les remorques.
Le final de ces festivités s’est déroulé devant l’opéra-théâtre, avec un spectacle poétique, acrobatique et musical de la compagnie Transe Express. D’année en année, les spectacles de rue des jeunes compagnies de saltimbanques s’intègrent dans la tradition populaire, lui donnant une dimension contemporaine.
L’ombre des attentats de Paris a plané, mais sans plomber la Saint-Nicolas. Beaucoup d’uniformes (police nationale, municipale) ont circulé dans la marée humaine. La brigade fluviale de la gendarmerie a assuré la sécurisation à partir de la Moselle.
C.B. (Le Républicain lorrain)