MSLux Institute est une école supérieure privée qui utilise l’alternance comme moyen d’intégration dans les entreprises du Luxembourg. Une centaine d’étudiants déjà en possession d’un bac+ 2 minimum y feront leur rentrée en octobre pour un an, deux ans ou trois ans de formation pilotée par des Lorrains.
MSLux Institute a été créé en 2020 «par des Lorrains, pour des Lorrains». Frédérique Urbany-Saint-Dizier de Yutz en est la directrice et la fondatrice. Cette école supérieure privée située dans le quartier de la gare centrale à Luxembourg propose des formations en alternance soit quatre jours en entreprise et un jour de cours par semaine. Cette «porte d’entrée dans le milieu professionnel luxembourgeois» conduit très souvent «les entreprises à embaucher leur alternant». «Former un jeune est un investissement en temps. L’objectif est de les garder ensuite», indique Frédérique Urbany-Saint-Dizier. Au menu de cet institut de formation qui appartient au réseau de la Fédération européenne des écoles et qui recrute ses étudiants à bac+ 2 (ou équivalent en acquis professionnels), des bachelors et des masters en ressources humaines, management et marketing, banques et finances, et compliance (conformité bancaire), «le seul diplôme délivré au Luxembourg». MSLux Institute fera donc en octobre prochain sa troisième rentrée avec une centaine d’étudiants. «Nous avons multiplié l’effectif par cinq», se félicite la directrice qui est épaulée par son adjoint Yoann Adamski, responsable administratif et admission, Amandine Campione, responsable pédagogique et Céline Ancelet, responsable de la formation intra-entreprise. Une vingtaine d’intervenants certifiés «ayant déjà un pied dans le monde professionnel» les accompagnent dans la formation.
Programmes évolutifs
Adossée à un cabinet de consultance, MSLux, l’école d’enseignement supérieur du même nom peut ainsi s’appuyer sur «un réseau utile à l’intégration» de ses étudiants. De par sa localisation, au sein de la pépinière d’entreprises du quartier gare, MSLux Institute permet une immersion rapide dans le tissu entrepreneurial luxembourgeois. «Il n’est pas rare que certains de nos étudiants trouvent leur stage au sein même du business center», pointe Yoann Adamski. Des étudiants lorrains en grande majorité qui souhaitent travailler au Luxembourg et qui font le choix d’une intégration professionnelle progressive. «Nos programmes ne sont pas figés, ils évoluent au rythme des besoins des entreprises de façon à s’adapter au marché», précise à son tour Amandine Campione. «Nous insistons beaucoup sur les langues étrangères. Une maîtrise parfaite de l’anglais notamment est indispensable pour travailler et évoluer professionnellement au Grand-Duché», poursuit Frédérique Urbany-Saint-Dizier. Évidemment la formation a un coût qui est «calculé en fonction du parcours choisi» par l’étudiant. «Obtenir un diplôme mais surtout un emploi, c’est cela qui nous anime. Je ne dis pas que nous allons réussir à chaque fois mais les résultats sont encourageants».
C. R. (Le Républicain lorrain)