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Une auberge 4 étoiles pour les chats à Lexy


Pauline Cordier a installé son entreprise Animal Cosy dans le domicile familial. (Photo RL/Samuel Moreau)

Pauline Cordier a quitté son poste d’assistante vétérinaire pour créer une pension pour chats. Le concept a déjà trouvé ses adeptes. Une version canine pourrait même se développer au Luxembourg.

Ancienne assistante vétérinaire, Pauline Cordier a quitté les cliniques pour l’ambiance « cosy et chaleureuse » du domicile familial, à Lexy. C’est là, dans une pièce spécialement aménagée, qu’elle a installé sa petite entreprise, baptisée Animal Cosy. « Il s’agit d’une pension pour chats , explique-t-elle. Je me suis rendue compte qu’il y avait une vraie demande. Il y a de plus en plus de chats de race, que les gens ne veulent pas laisser sortir… »

« Ce n’est pas du gardiennage »

Alors pendant les vacances, lors d’un déménagement ou d’une hospitalisation, Pauline Cordier se propose d’accueillir les boules de poils dans cette auberge qui se veut conviviale avant tout. « Tout est fait pour que l’animal se sente chez lui. Le but n’est pas qu’il se sente déstabilisé », insiste la jeune femme devant les tunnels, arbres à chats et autres accessoires ludiques qui égayent la pièce.

Les installations d’Animal Cosy permettent d’accueillir jusqu’à dix compagnons en même temps. « C’est une petite structure et je tiens à ce que ça le reste. C’est la garantie que les chats ne soient pas toujours enfermés. Cela me permet de m’en occuper tout le temps, ils sortent beaucoup, ils sont brossés, soignés. Ce n’est pas du gardiennage », souligne Pauline Cordier, qui travaille avec un vétérinaire et qui dispose du certificat de capacité Animaux de compagnie.

Comportementaliste

La jeune auto-entrepreneuse dispose d’un autre atout : une formation en éthologie (l’étude du comportement des animaux), qui lui permet de prodiguer de précieux conseils aux maîtres.

D’ici le mois de mai, l’auberge permettra également à ses pensionnaires de se prélasser dans un jardin extérieur, protégé et ombragé, accessible par une chatière.

Le concept semble avoir déjà trouvé ses adeptes : alors que la pension affichait complet en février, les demandes affluent pour les vacances de printemps et d’été. Proposant un forfait de 13 euros par jour, Pauline Cordier accueille les bêtes pour une durée moyenne de dix nuitées « mais cela peut être plus long, il n’y a pas de limite », précise-t-elle.

Forte du succès de sa pension pour chats, la jeune femme envisage de créer une structure similaire au Luxembourg, version chiens !

Le Républicain Lorrain