Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Une alerte intrusion a eu lieu ce mercredi matin aux alentours de 9 h au lycée de la Communication, à Metz. Les élèves ont dû se cacher sous les tables durant une heure.
Une alerte intrusion a eu lieu ce mercredi matin aux alentours de 9 h au lycée de la Communication à Metz. De nombreux élèves étaient encore devant le lycée à 11 h, choqués par l’alerte qui s’est déclenchée ce matin sans que les professeurs soient au courant.
Les élèves ont d’ores et déjà pu reprendre les cours à partir de 11 h. «On a eu très peur, nos professeurs n’étaient pas au courant et on a dû se mettre sous les tables, on nous a dit que ça n’était pas un exercice», témoigne une élève.
«Normalement, cette alerte dure 20 minutes. Et là, on est resté une heure sous les tables», continue cette dernière. «On a eu super peur». Un message envoyé sur Pronote, site qui permet aux professeurs de communiquer auprès des parents, indiquait aux familles de ne pas se rendre sur place.
L’alerte a ensuite été levée et les parents rassurés, toujours via le site internet. Devant le lycée, une grand-mère apeurée était en larmes. «C’est mon petit-fils qui est scolarisé au lycée de la Communication, sa mère est à 50 km d’ici donc je suis venue, j’ai eu très peur», renifle-t-elle.
La section d’intervention de police de Metz est intervenue et les militaires de l’opération Sentinelle étaient également sur place avec l’information d’une personne armée au sein du lycée.
«On entendait les policiers crier dans les couloirs, cela nous faisait peur», continue une élève. Rapidement, les policiers ont fouillé l’établissement et n’ont rien trouvé. Les lycéens ont pu quitter leurs salles de classe et rassurer leurs proches après une heure d’attente.
«D’habitude, ce genre d’exercice dure 20 minutes. Là, on nous a tout de suite dit que ça n’était pas un exercice. C’est pour ça que nous avons eu peur», continue les élèves. Dans les groupes de classe des messageries électroniques, des vidéos de l’extérieur circulaient. Notamment des vidéos des policiers et militaires. Cela nous a fait peur de voir tout le dispositif sur nos téléphones alors que nous étions à l’intérieur », ajoute une jeune fille.
«Durant la matinée du 11 décembre, le lycée a reçu des menaces qui ont entrainé le déclenchement du plan alerte intrusion. L’intervention des forces de l’ordre a permis de rapidement lever les doutes et les cours ont ensuite repris.
Le lycée déposera plainte contre cette fausse alerte. Une cellule d’écoute a été mise en place à destination des élèves et des personnels», a communiqué l’académie de Metz-Nancy. Une enquête est ouverte.
Sabrina Zahran
