Un violent incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi au centre-ville de Villerupt. Vers 1h, un immeuble de trois étages a été la proie des flammes. Les sapeurs-pompiers ont dû évacuer une famille par la grande échelle. Mais les deux occupants du deuxième étage sont toujours manquants.
Un violent incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après 1h, dans un immeuble situé au 2, rue Pouyer-Quertier à Villerupt.
Le feu, dont l’origine est encore inconnue, serait parti du premier étage du bâtiment, qui en compte quatre, pour autant de logements, tous occupés. Il s’est rapidement propagé à la cage d’escalier et aux autres étages.
À leur arrivée sur place, les sapeurs-pompiers ont dû déployer leurs grandes échelles pour évacuer la famille du troisième, piégée par les flammes et l’effondrement des planchers en bois. Les deux parents et leur enfant ont été pris en charge puis transportés à l’hôpital de Mont-Saint-Martin, en compagnie de l’un des soldats du feu, brûlé grièvement à une main.
Une question s’est alors rapidement imposée aux sapeurs-pompiers, qui ont mis trois heures pour éviter la propagation à l’immeuble mitoyen et commencer à maitriser l’incendie : «où est passé le locataire du deuxième étage, vraisemblablement en compagnie d’une femme au moment des faits ?»
Une inquiétude partagée par le maire Pierrick Spizak et son premier adjoint Guillaume Petitclair, sur place une bonne partie de la nuit : «on aura la réponse dans la journée on l’espère, mais ils ne répondent pas au téléphone pour l’instant.»
Soixante sapeurs-pompiers mobilisés
La municipalité, présente aux cotés des agents de police du commissariat de la ville, a très vite mis en place une double déviation pour bloquer la circulation et permettre à la soixantaine de sapeurs-pompiers présents, venus des centres de secours du Pays-Haut meurthe-et-mosellan et de Moselle (Villerupt, Audun-Le-Tiche, Longwy, Hussigny-Godbrange, Trieux, etc.) d’installer un périmètre de sécurité.
Ces derniers ont également dû mettre en place une zone de soutien sanitaire pour permettre aux intervenants de se restaurer et de se reposer. Leur engagement était en effet total sur cet incendie très difficile.
Notamment du fait que l’immeuble est resté inaccessible en raison de l’effondrement des planchers et de la violence des flammes. Celles-ci auraient également causé la mort de plusieurs chats appartenant aux locataires.
L’auto-école située au rez-de-chaussée, qui était mise en vente par son propriétaire, est partiellement détruite.
Électricité coupée dans le quartier
Enedis, pour sécuriser l’intervention, a dû couper l’électricité dans le quartier, ce qui a eu des conséquences fâcheuses pour la boulangerie voisine, qui a perdu le fruit de son travail.
(Le Républicain Lorrain)