Ce lundi 24 avril, un chauffeur de poids lourd s’est arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A31 à hauteur de La Maxe, victime d’un dysfonctionnement du véhicule. Sur les conseils d’un dépanneur dépêché par son patron et non accrédité, il a fait marche arrière sur la bande d’arrêt d’urgence et emprunté la bretelle de sortie à contresens.
Ce lundi 24 avril, vers 8h30, les policiers de la CRS autoroutière de Moulins-lès-Metz sont intervenus sur un incident peu banal dont les conséquences auraient pu être dramatiques.
Un chauffeur de poids lourd, victime d’une panne, s’est arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A31, dans le sens Nancy-Luxembourg, à hauteur de la station-service de La Maxe. Lorsque les CRS de l’A31 sont arrivés sur les lieux, le chauffeur routier venait d’être rejoint par un dépanneur missionné par l’entreprise pour laquelle il travaille – une société de transport dont le siège est situé à Roncourt, près de Metz –, ce qui est strictement interdit.
En cas d’accident sur l’autoroute, seule la police de l’autoroute est habilitée à envoyer une société de dépannage accréditée par la préfecture et qui possède les équipements de sécurité et le savoir-faire nécessaires.
Le pire a été évité
Le dépanneur a réalisé une marche arrière sur la bande d’arrêt d’urgence et a invité le poids lourd à faire de même. Les deux véhicules ont poursuivi leur trajectoire jusqu’à la station-service de la Maxe, sur la voie de sortie de la station, en marche arrière et donc en contresens, à un endroit où convergent plusieurs voies depuis un rond-point. Le pire a été évité.
Chaque conducteur a été verbalisé pour « stationnement dangereux » et pour avoir emprunté une voie en sens interdit.
Le chef de l’entreprise, lui, sera verbalisé pour non-respect de l’arrêté préfectoral imposant que les dépannages sur autoroute soient effectués par des professionnels agréés.
Aucune infraction n’a, en revanche, était relevée concernant la coordination des transports, c’est-à-dire le poids du chargement, les heures de conduite…
Les deux conducteurs, dont les analyses montrent qu’ils n’avaient consommé ni alcool ni stupéfiants, ont été convoqués au PC autoroutier pour qu’y soient réalisés les différents contrôles.