Claude Gengler, géographe et figure reconnue du transfrontalier, fait partie d'«Au-delà des frontières». Il livre un point de vue luxembourgeois sur les enjeux d'une meilleure équité.
L'association "Au-delà des frontières", avec des sensibilités variées, aura pour but d'apporter un contre-discours sur le «tout va bien en Grande Région». Évidemment, nous sommes une zone de l'Europe de l'Ouest privilégiée. Mais c'est comme si on avait toujours mis les sujets qui fâchent sous le tapis. Quel est votre regard ? Claude Gengler : Les origines de la coopération transfrontalière remontent à un demi-siècle : le terme "SarLorLux" a été utilisé pour la première fois en 1969 à Otzenhausen et c'est en 1970 qu'a été créée la Commission intergouvernementale franco-allemande, complétée par le Luxembourg un an plus tard. Elle avait été conçue pour élaborer une réflexion concertée sur la crise (naissante) de la sidérurgie au sein de ce que l'on appelait le "triangle minier". C'était le début d'un processus qui allait prendre son véritable envol au milieu des années 1990, avec l'organisation du premier Sommet de la Grande Région à Mondorf.
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