Le programme European Spatial Planning Observation Network (Espon), trait d’union de l’aménagement du territoire en Grande-Région, tenait un point annuel ce jeudi matin à Belval.
Le ministre de l’aménagement du territoire, Claude Turmes, s’est félicité des travaux menés ces dernières années, « ayant permis de dégager et d’approfondir un ensemble de réflexions favorables au renforcement du processus de métropolisation » dans la Grande Région. C’est dire si on avance sur la question. Claude Turmes a souligné l’importance de la « mobilisation et du soutien des acteurs politiques de la coopération institutionnelle au sein de la Grande Région dans cette démarche commune ».
Il constate que ce soutien politique doit être maintenu, car les « interdépendances fonctionnelles dans moult domaines se sont encore davantage intensifiées entraînant des effets exogènes qui se répercutent sur les territoires de part et d’autre des frontières, démontrant ainsi que les défis globaux et communs ne s’arrêtent pas à une frontière ». En clair, on comprend que tout le monde a bien compris que les décisions prises sur la mobilité, l’emploi ou encore le logement ont un impact des deux côtés de la frontière. Après 30 ans de phénomène frontalier, les phares sont allumés.
Que retenir d’autre de ce communiqué ? « Il est indispensable de poursuivre ensemble les travaux dans un esprit de concordance des intérêts de chaque partenaire, comme par exemple dans la filière du bois. L’exemple de la coopération menée dans l’agglomération transfrontalière du Grand Genève, où les décideurs et habitants dépassent les logiques de frontière, a été souligné par le ministre tout en valorisant au même titre le rôle précurseur et de modèle de la Grande Région pour d’autres espaces en Europe. »
LQ
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